La Soeur Cadette

Soeur cadette d’Isaac Rousseau et donc tante paternelle de Jean-Jacques, Suzanne Rousseau tient le ménage de son frère après la mort de sa femme Suzanne Bernard en 1712. Elle joue un rôle de mère dans la première enfance de son neveu et, selon les Confessions, à force de « peines incroyables », réussit à sauver cet enfant « né presque mourant ».

« Fille à la fois pleine de grâces, d’esprit et de sens », et surtout modèle de douceur et de tendresse, « Tante Suzon » est au centre du bonheur familial qui, semble-t-il, parvint à se rétablir dans le foyer d’Isaac. C’est aux « chansons qu’elle chantait avec un filet de voix fort douce » que Jean-Jacques dit devoir son « goût » ou plutôt sa « passion pour la musique ».

En 1722, lorsque la famille se dissout, Suzanne suit Isaac Rousseau et s’installe avec lui à Nyon. Elle s’y mariera avec Isaac-Henri Goncerut, en 1730. Elle est à la fin de sa vie presque sans ressources et Jean-Jacques lui fera parvenir, à partir de 1768, une petite pension.

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