Le Père

ROUSSEAU Isaac

Maître-horloger, comme son père et son grand-père, Isaac Rousseau était un homme instruit et un ardent patriote. Jean-Jacques doit à son père l’amour de la lecture, ainsi que le civisme et le patriotisme dont, encore enfant, il s’enflamme à son exemple.

Si Isaac Rousseau semble s’être attaché à son fils cadet et avoir pris soin de son éducation pendant les dix premières années de son enfance, il se montra par la suite un père négligent.

En 1722, il s’exile de Genève à la suite d’une querelle qui risquait de lui valoir la prison et laisse Jean-Jacques à la garde de son beau-frère, Gabriel Bernard. Il s’installe à Nyon, se remarie en 1726 et ne s’occupera plus guère de lui.

En mars 1728, quand Jean-Jacques s’enfuit, il renouvelle la négligence dont il avait fait preuve à l’égard de son fils aîné, François Rousseau. Il ne fera guère « plus d’efforts pour le retenir » les très rares fois où ils se reverront (en juillet 1730, juin 1732, juillet 1737 et septembre 1744, selon les Confessions).

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