Le Frère

On ne sait presque rien du frère aîné de Jean-Jacques Rousseau.

Délaissé par la famille, car tout le monde ne s’occupe que de Jean Jacques survivant. Jean Jacques Rousseau ne passe pas beaucoup de temps avec lui et de ce fait ne le connaît pas très bien ; mais il ne nie pas qu’il l’aime tendrement puisque c’était son frère :

« Je ne le voyais presque point, à peine puis-je dire avoir fait connaissance avec lui mais je laissais pas de l’aimer tendrement et il m’aimait autant qu’un polisson peut aimer quelque chose  ».

Destiné à devenir horloger, comme son père IsaacRousseau, François est mis en apprentissage vers 1718 et fugue de chez ses maîtres, comme auparavant de la maison paternelle.

Tout au contraire de son cadet, il fut, selon les Confessions, élevé négligemment et puni très sévèrement par Isaac, qui le bat violemment et le fait enfermer en maison de correction pour motif de « libertinage » à l’âge de 12 ans!

Enfin, ce »polisson tourna si mal qu’il s’enfuit et disparut tout à fait », à l’âge de 17 ans. « Il n’écrivit pas une seule fois.

Il est assez désobéissant et s’enfuit souvent ; lorsque son père veut le frapper Jean Jacques le défend toujours. C’est, selon Rousseau, un vrai libertin et un jour il s’enfuit en Allemagne. On ne le reverra jamais. Rousseau dit :

« voilà comment je suis demeuré fils unique  ».

1 réflexion à propos de “ Le Frère ”

  1. Webmeister a dit:

    Merci à Brel / Lolipop d’avoir remarqué l’intérêt de cet article

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