On les comprend : le personnage est attachant et la visite de son antre confirme les quelques a priori positifs que tout lecteur du Lagarde et Michard conserve de lui.

Depuis 1952, cette maison discrète abrite le musée Jean-Jacques-Rousseau, dont la visite est systématiquement guidée. Les accompagnateurs ne se sont heureusement pas encore lassés de conter quelques morceaux choisis de la vie tourmentée du « solitaire de Montmorency».

Son goût de la sobriété, qui se retrouve dans une décoration exempte de tout apparat. Sa sensibilité, illustrée par de nombreuses partitions, des extraits de son herbier, mais aussi de longues lettres touchantesoù il s’efforce de se défendre face aux attaques dont il fut l’objet tout au long de sa carrière d’homme de lettres.

Mais cette fois, Rousseau n’a pas été trahi. Car tout le monde, au Mont Louis, s’efforce de restituer l’auteur sans artifices, sans fard, dans le respect de l’esprit des Confessions.