Jean-Jacques Rousseau au musée de l’Armée

Le musée Jean-Jacques-Rousseau de Montmorency (Val-d’Oise) a prêté deux de ses œuvres au musée de l’Armée àLe musée Jean-Jacques-Rousseau de Montmorency (Val-d’Oise) a prêté deux de ses œuvres au musée de l’Armée à Paris. Paris.

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Le musée Jean-Jacques-Rousseau de Montmorency (Val-d’Oise) a confié deux objets de ses collections. ©musée Jean-Jacques-Rousseau

Deux objets du musée Jean-Jacques Rousseaux de Montmorency (Val-d’Oise)  seront exposés aux Invalides dans le cadre de l’exposition « Napoléon n’est plus », qui se tient jusqu’au 19 septembre et qui propose de revenir sur les grands sujets qui entourent la mort de Napoléon en renouvelant les perspectives et en convoquant de nouvelles disciplines scientifiques (archéologie, médecine, chimie) afin de compléter les sources historiques déjà connues.

 

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Le musée de l’Armée a ainsi choisi deux œuvres du musée Jean-Jacques Rousseau : un tableau, attribué à Nicolas-Antoine Taunay, et une boîte décorative qui représente le tombeau du philosophe, de Aignan-Thomas Desfriches.

La thématique des tombeaux d’hommes illustres, comme Jean-Jacques Rousseau ou Napoléon, est en effet une iconographie récurrente, notamment dans le courant romantique du XIXe siècle.

Source La Gazette

Remerciements au journal la Gazette

Réouverture du Musée imminente !

On les comprend : le personnage est attachant et la visite de son antre confirme les quelques a priori positifs que tout lecteur du Lagarde et Michard conserve de lui.

Depuis 1952, cette maison discrète abrite le musée Jean-Jacques-Rousseau, dont la visite est systématiquement guidée. Les accompagnateurs ne se sont heureusement pas encore lassés de conter quelques morceaux choisis de la vie tourmentée du « solitaire de Montmorency».

Son goût de la sobriété, qui se retrouve dans une décoration exempte de tout apparat. Sa sensibilité, illustrée par de nombreuses partitions, des extraits de son herbier, mais aussi de longues lettres touchantesoù il s’efforce de se défendre face aux attaques dont il fut l’objet tout au long de sa carrière d’homme de lettres.

Mais cette fois, Rousseau n’a pas été trahi. Car tout le monde, au Mont Louis, s’efforce de restituer l’auteur sans artifices, sans fard, dans le respect de l’esprit des Confessions. 

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À la une

Album Flaubert

L’actualité de la Pléiade

Album Pléiade 2021

À partir du 13 mai 2021, votre libraire vous offre l’Album Gustave Flaubert par Yvan Leclerc pour l’achat de 3 volumes de la Bibliothèque de la Pléiade*.

    Quand Flaubert meurt, le 8 mai 1880, on ne connaît pas son visage. C’est une exception dans un siècle où la figure de l’artiste s’est multipliée par la gravure et par la photographie. L’absence d’image résulte de la volonté expresse de l’auteur : il a refusé avec constance de livrer sa tête au public.
    Cette opposition au portrait se double d’un refus de l’illustration. « Jamais, moi vivant, on ne m’illustrera. » « Toute illustration en général m’exaspère – à plus forte raison quand il s’agit de mes œuvres : – et de mon vivant, on n’en fera pas – dixi. C’est comme pour mon portrait. »
    Troisième refus : révéler ou laisser révéler les détails de son existence. « Je pense au contraire », écrit-il en 1859, « que l’Écrivain ne doit laisser de lui que ses œuvres. Sa vie importe peu. Arrière la guenille ! » Sans visage pour ses contemporains, l’artiste doit donc être aussi sans biographie. Flaubert est le premier à théoriser et à mettre en pratique la disparition de l’auteur dans le texte, sous le nom d’« impersonnalité».
    Ces trois refus, du portrait, de l’illustration et de l’empreinte biographique, découlent d’un même principe : l’œuvre seule, la Littérature comme absolu. Il ne facilite pas la tâche de son biographe ni de son iconographe, cet écrivain entré en résistance contre l’imagerie et l’imaginaire de son siècle. Pourtant, le « photophobe » a posé devant plusieurs objectifs, l’iconoclaste a utilisé des images pour sa documentation, le réfractaire à la curiosité biographique a disséminé un discours sur soi dans quelque quatre mille cinq cents lettres, et il a conservé pieusement tous ses manuscrits.
    C’est à partir de tous ces documents qu’Yvan Leclerc retrace la vie de Flaubert, dans un texte à la fois lucide, souriant et profond, que vient étayer une connaissance exceptionnelle de l’œuvre, dont il est l’un des meilleurs spécialistes.
    Publié à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’auteur, l’Album Gustave Flaubert succède à l’Album Flaubert établi en 1972 par Jean Ducourneau et Jean Bruneau — Jean Bruneau qui consacra sa vie à l’édition de la Correspondance de Flaubert, édition achevée, précisément, par Yvan Leclerc et dont les cinq volumes, qui viennent s’ajouter aux cinq volumes des Œuvres complètes, constituent une extraordinaire expérience de lecture.

Rousseau dans la renaissance arabe

Présence de Rousseau dans la « Renaissance » arabe  

par   Abdelaziz   LABIB,     Université de Tunis

« Le XVIIIè siècle sied toujours aux Arabes », et « donne consistance à certains mythes »[1] dont, entre autres, l’utopie d’un roi-philosophe incarné à l’âge d’or par Al-Mamûn  ou l’image d’un Islam originel que Rousseau – dans un célèbre passage du Contrat social[2] – se représente sommairement comme religion civile et unitaire par opposition au Christianisme qu’il juge « religion toute spirituelle, occupée uniquement des choses du ciel ».[3]

Certes les « influences » des idées des Lumières sur le mouvement intellectuel arabe moderne ont fait l’objet de grandes et instructives études qui ont posé les problèmes essentiels de la recherche et tracé ses grandes directions.[4] Néanmoins, les études arabes – notamment l’histoire comparée des idées – se penchent souvent sur les grands thèmes et « courants » de pensée et entreprennent les rapprochements entre maîtres et disciples sous le rapport de leurs affinités idéologiques. Il est  des cas extrêmes où les textes  sont subordonnés à une argumentation forcée dans une stratégie d’idéologie « savante ». [5]De ces études ressort, en gros, que  la pensée arabe contemporaine est d’un esprit ou éclectique ou syncrétique. Cette thèse serait, en partie, soutenable: ne voit-on pas au 19è siècle finissant le discours modernisateur réunir dans un même mouvement d’ensemble, voire chez un même moniteur comme Farah Antone, Averroès, Bacon, Rousseau, Comte, Renan, Darwin et Nietzsche?[6]  Les contradictions de la pensée de Salâma Mûsa ne sont-elles pas celles-là mêmes qui opposeraient les grands auteurs européens qui l’influencent: Rousseau, Bentham, Darwin, Spencer, Nieztsche, etc.?[7] Cet éclectisme, en tant que mode du penser, ne serait-il pas cause et effet de l’absence d’une raison constituante et réflexive qui se doit de s’interroger – si le terme est permis – sur la « philogenèse » de l’idée? Serait-il en même temps le signe distinctif d’une raison pragmatico-instrumentaliste qui, au-delà ou peut-être en deçà de l’explicite, recherche un implicite récupérable qu’elle juge d’après son efficacitédans un contexte différent? Si c’était le cas, est-ce que l’éclectisme serait en mesure d’expliquer – du moins en partie – les déficiences de la réflexion philosophique demeurée inessentielle dans ce mouvement? Ou bien est-ce que ce même éclectisme serait l’expression d’une relative spontanéité de la conscience qui en s’éveillant découvre tardivement la diversité qui compose une scène dont les différents épisodes se sont joués ailleurs? En bref, s’agit-il ici d’une philosophie ou d’une idéologie?  Et, ne peut-on pas échapper à ce dualisme au moyen du concept de conscience? Dans un sens comme dans un autre, la question mérite d’être vérifiée dans des cas précis.

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OrsayLiveHommage éclatant à Ravel


Pourquoi cet article sur notre site : Nous admirons Ravel et considérons L’orchestre de Paris comme exceptionnel .
Enfin comme Association Amis de Musée , nous nous devons de soutenir cet extraordinaire Musée , qu’est le Musée d’Orsay .

Merci à vous … Merci du soutien que vous pourrez apporter à nos activités …
Christian DIDIER
Président
 AVEC L’ORCHESTRE DE PARIS ET SABINE DEVIEILHE 
   

 L’Orchestre de Paris, dirigé par Pablo Heras‑Casado, et la soprano Sabine Devieilhe vous donnent rendez-vous dans la nef du musée d’Orsay, puis dans la galerie des impressionnistes, pour un concert exceptionnel, hommage au compositeur Maurice Ravel.  Au programme de cette odyssée musicale : son incontournable Boléro, sa fascinante orchestration des Tableaux d’une exposition de Moussorgski, clin d’œil aux émotions ressenties lors d’une promenade muséale, et les Cinq mélodies populaires grecques, invitation au folklore des noces. 

Ce concert, qui s’inscrit dans le cadre du partenariat avec l’Orchestre de Paris, fait partie d’#OrsayLive, programmation musicale en ligne du musée d’Orsay.  
Diffusion samedi 1er mai à partir de 20h30 sur le site web du musée d’OrsayfrancetélévisionsPhilharmonie Live