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La présence de Jean-Jacques Rousseau à Montmorency, à partir de 1756, fait de ce petit bourg rural le but de promenade obligé de tous ceux qui tentent d’approcher le Citoyen de Genève.

Presque chaque jour, le plus humble comme le plus prestigieux des visiteurs parcourt à pied, en  » guinguette  » ou en carrosse armorié les quatre lieues qui séparent Paris, cette ville de  » de bruit, de fumée et de boue », de la calme colline verdoyante aux rues pentues et sinueuses.

Il faut attendre 1878 pour que, suite au décès d’Alphonse Huet, ses héritiers proposent à la ville de satisfaire aux dernières volontés du défunt. Emilien Rey de Foresta convainc son conseil municipal d’accepter le legs (…)

Les collections sont reléguées rue Jean-Jacques Rousseau dans un petit pavillon de deux étages, non loin du musée actuel, dont le rez-de-chaussée sert de magasin à pétrole et d’entrepôt pour les ustensiles d’éclairage de la commune ! En 1898, prenant conscience du danger de cette situation, la municipalité décide de réaménager les lieux pour en faire un musée digne de ce nom. C’est ainsi qu’est officiellement créé le premier musée Jean-Jacques Rousseau. (…)

Le magasin à pétrole du rez-de-chaussée est supprimé et le bâtiment est entièrement rénové. Les abords sont convertis en un jardin  dans un coin duquel on plante un surgeon de l’acacia d’Eaubonne témoin des amours  de Rousseau et de Sophie, et en un musée lapidaire dont la pièce maîtresse est le fragment de buste de Rousseau découvert en 1896 dans le jardin de l’Ermitage. L’inauguration a lieu le 8 janvier 1899. (…)

Toute l’histoire du musée (ici)