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éducation, contrat, genève, Jean Jacques Rousseau, Montmorency, Musée, Rousseau
22 mardi Fév 2022
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17 jeudi Fév 2022
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Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation, (1762)
Dans cet ouvrage de pédagogie, Rousseau énonce les principes d’une bonne éducation.
Comment peut-on s’aveugler assez pour appeler les fables la morale des enfants, sans songer que l’apologue, en les amusant, les abuse ; que, séduits par le mensonge, ils laissent échapper la vérité, et que ce qu’on fait pour leur rendre l’instruction agréable les empêche d’en profiter ? Les fables peuvent instruire les hommes ; mais il faut dire la vérité nue aux enfants : sitôt qu’on la couvre d’un voile, ils ne se donnent plus la peine de le lever.
On fait apprendre les fables de La Fontaine à tous les enfants, et il n’y en a pas un seul qui les entende 1. Quand ils les entendraient, ce serait encore pis ; car la morale en est tellement mêlée 2 et si disproportionnée à leur âge, qu’elle les porterait plus au vice qu’à la vertu.
[…] Suivez les enfants apprenant leurs fables, et vous verrez que, quand ils sont en état d’en faire l’application, ils en font presque toujours le contraire à l’intention de l’auteur, et qu’au lieu de s’observer sur le défaut dont on les veut guérir ou préserver, ils penchent à aimer le vice avec lequel on tire parti des défauts des autres. Dans la fable précédente, les enfants se moquent du corbeau, mais ils s’affectionnent tous au renard ; dans la fable qui suit, vous croyez leur donner la cigale pour exemple ; et point du tout, c’est la fourmi qu’ils choisiront. On n’aime point à s’humilier : ils prendront toujours le beau rôle ; c’est le choix de l’amour-propre, c’est un choix très naturel. Or, quelle horrible leçon pour l’enfance ! Le plus odieux de tous les monstres serait un enfant avare et dur, qui saurait ce qu’on lui demande et ce qu’il refuse. La fourmi fait plus encore, elle lui apprend à railler dans ses refus.
14 lundi Fév 2022
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Echec, Montmorency, Montmorency Musée, Musée, panthéon, Rousseau
La partie d’Échecs dans le Donjon.
Gravure d’après M. Leloir, édition des Confessions, 1889.
Musée Jean-Jacques Rousseau – Montmorency
«Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi. Moi, seul. Je sens mon cœur et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus ; j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté, c’est ce dont on ne peut juger qu’après m’avoir lu.»
L’on connaît la pratique des échecs de Jean-Jacques Rousseau principalement de son autobiographie « Les Confessions« , publiée quelques années après sa mort, qui couvre les 53 premières années de la vie de Rousseau, jusqu’à 1765 sous forme de douze livres des Confessions.
Dans le cinquième livre, il décrit son initiation au jeu par Gabriel Bagueret, de Genève, et dans le septième livre, il décrit sa rencontre tous les grands joueurs d’échecs de l’époque « je fis là connaissance avec M. de Légal, avec un M. Husson, avec Philidor, avec tous les grands joueurs d’échecs de ce temps-là » et fait la chronique de son manque de progès dans son jeu. Le livre dix décrit ses rencontres d’échecs avec le prince Conti.
Quelques thèmes évoqués dans « Les confessions »
Dans Les Confessions, Jean-Jacques Rousseau parle de sa passion très ancienne, transmise par le Genevois Bagueret lorsqu’il était à Chambéry.« Il s’avisa de me proposer d’apprendre les échecs, qu’il jouait un peu. J’essayai presque malgré moi ; et, après avoir tant bien que mal appris la marche, mon progrès fut si rapide, qu’avant la fin de la première séance, je lui donnai la tour qu’il m’avait donnée en commençant« .
(Extrait « Les Confessions »)
« Il ne m’en fallut pas davantage : me voilà forcené des échecs. J’achète un échiquier, j’achète le Calabrois : je m’enferme dans ma chambre, j’y passe les jours et les nuits à vouloir apprendre par cœur toutes les parties, à les fourrer dans ma tête bon gré mal gré, à jouer seul sans relâche et sans fin. Après deux ou trois mois de ce beau travail et d’efforts inimaginables, je vais au café, maigre, jaune, et presque hébété ».
(Extrait « Les Confessions »)
05 mardi Oct 2021
Posted Philosophie
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éducation, contrat, genève, Jean Jacques Rousseau, Montmorency, Musée, révolution, Rousseau, SIAM
Le Dictionnaire de musique de Rousseau a contribué à construire « une nouvelle sémiologie musicale qui met au cœur de l’activité de sens non pas le sujet pensant mais l’homme sensible , Il s’agit d’un ‘cogito du cœur’, si l’on peut dire, où la sensation est première. »1
De fait, la pensée de Rousseau a nourri le mouvement de sensibilité musicale qui a triomphé dans le dernier tiers du XVIIIe siècle et elle a durablement marqué le romantisme, de façon directe ou indirecte2. Les mutations esthétiques et intellectuelles du XIXe siècle ont néanmoins tendu à reléguer progressivement la théorie rousseauiste au second plan, avant que la modernité ne s’en désintéresse fondamentalement. Aussi semble-t-il a priori paradoxal de s’attarder sur les résonances contemporaines d’une pensée reposant sur des valeurs que les avant-gardes du XXe siècle ont battues en brèche. Quel héritage peut avoir eu le rousseauisme au cœur d’une époque qui s’est élevée contre le pouvoir expressif de la musique (songeons aux écrits théoriques de Stravinsky) et qui a cherché à fonder la création sur des paramètres moins subjectifs qu’objectifs (dans la hantise de revivre les dérives politiques et idéologiques du romantisme) ?
La pensée de Rousseau est certes désuète sur bien des points : trop circonstanciés paraissent aujourd’hui les réflexions sur la consonance (un siècle après l’apparition de la musique atonale), les débats sur les modèles de la musique française et de la musique italienne (à l’heure de la mondialisation culturelle), ou les propos polémiques concernant la primauté du paramètre mélodique dans l’écriture musicale. Et pourtant, croyons-nous, la pensée musicale de Rousseau n’a pas totalement disparu du paysage actuel. Cet article partira donc en quête de ses traces.
Rousseau visionnaire ?
A suivre sur : https://jjrousseau.net/rousseau-pour-tous/7191-2/
12 dimanche Sep 2021
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Vous êtes venus nombreux ce samedi, au Forum des associations, pour soutenir nos actions en faveurs du Musée, pour développer les oeuvres et la connaissance de Jean Jacques ROUSSEAU .
Ce fut un enrichissement de s’entretenir avec vous, d’échanger sur des projets à concevoir et surtout de les mettre en oeuvre .
Jean Jacques ROUSSEAU est au Panthéon certes, mais il est parmi nous dans sa conception de voir le monde et la Société.
L’objectif de la SIAM JJR est de faire vivre la pensée du Philosophe et non de la reléguer à un mémorial .
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