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S . I . A .  M .    –    Jean Jacques ROUSSEAU

Archives de Tag: SIAM

Pâques au Musée

04 jeudi Avr 2019

Posted by Christian DIDIER in Manifestations

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éducation, émile, études, Mont Louis, Montmorency, Pâques, Rousseau, SIAM

Pour fêter l’arrivée du Printemps, une chasse aux oeufs est organisée dans le jardin du Mont-Louis le dimanche de Pâques (21 Avril) pour petits et grands !

Départs à 14h30 et 16h. Visite de la maison + chasse aux œufs dans le jardin.

Dès 6 ans. Gratuit pour les enfants. Tarif normal (5,10€) pour les parents.

Réservations indispensables au 01.39.64.30.43

Ou par courriel : rousseau-museum@ville-montmorency.fr

Pour élever un enfant : recommandation à Jean Jacques Rousseau

22 dimanche Jan 2017

Posted by Christian DIDIER in A Propos, éducation

≈ 2 Commentaires

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éducation, jacques, jean, Jean Jacques Rousseau, Jean-Jacques, Montmorency, Rousseau, SIAM, SIAM JJR

93925Après avoir découvert quelles étaient les 3 sortes d’éducation, et leur but, il faut dégager les principes qui feront d’une éducation la meilleure façon d’élever un enfant.

Comprendre pourquoi l’éducation jusqu’alors n’est pas à la hauteur et n’est pas bénéfique aux hommes, c’est imméditament identifier ce qu’il faut faire pour produire une bonne éducation, pour aider au développement de l’enfant.
Et de manière presque paradoxale, Rousseau affirme en matière d’éducation les bienfaits du laisser-faire contre les dégâts de la contrainte et de tout ce qui est inculqué à l’enfant, du moins aux débuts de l’enfance – Rousseau parle en particulier de la naissance jusqu’à l’âge de 12 ans.

>> Pourquoi depuis le début on a mal éduqué les hommes

Selon Jean-Jacques Rousseau, l’homme n’a jamais su éduquer convenablement les enfants. Insistons sur le mot jamais : « depuis qu’on se mêle d’élever des enfants », c’est-à-dire depuis que cette éducation s’est en quelque sorte institutionalisée, depuis que l’homme s’est donné pour mission d’éduquer les enfants, depuis qu’il est conscient de cette pratique éducative.
Rousseau part du principe qu’à la naissance, le coeur d’un enfant est pur. Or pour inculquer des principes, pour éduquer, les adultes ont pris l’habitude de solliciter et de faire naître de mauvaises habitudes chez l’enfant. On peut penser ici à la compétition, au châtiment promis si l’enfant n’obtient pas de résultats suffisants, ou même la récompense que l’on fait miroiter dans le cas où il obtiendrait de bons résultats.
Cette éducation, c’est donc un acharnement contre l’enfant. C’est pourquoi Rousseau préconise d’arrêter : il faut laisser l’enfant. Son cœur est pur, et il faut préserver ce cœur pur.

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Jean-Jacques Rousseau ou l’expérience authentique de soi

02 dimanche Oct 2016

Posted by Christian DIDIER in Littérature, Philosophie

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Jean Jacques Rousseau, Montmorency, Rousseau, SIAM, SIAM JJR, soi, voltaire

lumieres-siecle
Le XVIIIè siècle ne peut être qualifié de « siècle des Lumières », que pour une partie ou un aspect de sa culture. Au sein même de ce monde intelligible, les valeurs et les attitudes qui s’imposent, refoulent à l’arrière plan un certain nombre d’exigences insatisfaites. Tout au long du siècle, on peut discerner une ligne de force, selon laquelle se poursuit la résistance à l’intellectualisme dominant. L’individu n’accepte pas de se laisser enfermer et réduire à une seule dimension. Il affirme son irréductibilité. Il ne veut pas se laisser définir par son seul intellect. La formule « je suis un moi » revêt la signification d’une revendication quasi absolue de la subjectivité. « Le moi » se refuse à toute identification réductrice. Il tient en échec, par toutes les vertus de son libre arbitre, toutes les prétentions de l’intelligibilité scientifique. « L’homme se sait et se veut un être de chair, un être de sentiment, et non pas seulement une faculté de juger selon des normes rigoureuses importées de la province scientifique. » [[1]]

La personne revendique sa propre appartenance, et s’affirme à la recherche d’un équilibre, entre les divers aspects de son être. Elle s’oppose au nivellement imposé par l’ordre scientifique et social, qui refuse de prendre en considération sa singularité. Pour les âmes sensibles, la vérité intellectualiste des Lumières n’est pas une vérité à visage humain. Celle-ci propose de l’homme une image réductrice. La conception rationnelle, qui s’efforce de donner de toutes choses une explication positive et logique, ne peut suffire à tout éclairer et tout comprendre.

« L’excès des Lumières dans l’éblouissement des vérités de la raison, suscite un véritable aveuglement. » [2]

penserL’être éprouve la nécessité de rechercher en lui-même sa propre vérité. Il ne veut pas rester étranger à lui-même et tourner le dos à sa propre réalité. L’objection de la conscience affirme la priorité de l’espace du dedans. Le retour sur soi s’impose comme refuge, face à l’objectivité des faits et des normes, répandues par l’esprit des Lumières. « Le siècle des Lumières se heurte à sa limite et découvre la nécessité de se dépasser ». [3]

Ainsi s’opposent à l’homme des Lumières, pour qui seul le monde extérieur existe, tous ceux qui maintiennent le primat de l’intimité. Une autre vérité de l’homme se fait jour, celle de la spontanéité intime du sentiment L’idée d’une logique double chez l’être se dessine. L’identité de l’homme a pour soubassement, la complémentarité des perspectives de la présence au monde, et de la présence à soi-même. Il y a danger « d’aliénation intellectualiste » si le moi se laisse dominer par les normes de l’objectivité. Le cœur a ses raisons, le droit de valeur des sentiments s’impose. Rousseau , affirme nettement la priorité des données de l’être intime, en tant que fondement de toute présence au monde : « Exister pour nous, c’est sentir; notre sensibilité est incontestablement antérieure à notre intelligence et nous avons eu des sentiments avant des idées« . [4]

La ligne du cœur traverse le siècle intellectualiste et ne cesse de se faire entendre. Elle se confond parfois avec la ligne de la foi. Cette  influence se transporte jusque dans le domaine du roman. Le Télémaque de Fénelon, fait état de la libre disposition du cœur, chez son auteur; les Rêveries du promeneur solitaire de Rousseau, attestent des libres impulsions du sentiment. [2]

Ainsi, la voie est ouverte qui mène sur les chemins de l’espace du dedans, dès la seconde moitié du XVIIIè siècle. L’expérience spirituelle, prend le pas sur l’expérience de la physique expérimentale. La philosophie du sentiment déchiffre l’univers extérieur, à partir des catégories et des structures du monde intérieur.

Cet ordre de la sensibilité libère l’existence individuelle des contraintes normatives et autres impératifs catégoriques, dont elle était prisonnière. L’éthique du sentiment suggère à chacun de se comporter, selon la norme de son exigence profonde. « La métaphysique du sentiment correspond à une sollicitude nouvelle de l’homme pour l’homme, à une curiosité mais aussi à une inquiétude ». [5]

Les âmes sensibles veulent trouver leur centre et parvenir à la réconciliation avec elles-mêmes. Les « maîtres de l’intériorité », Fénelon, Prévost, Goethe et  Rousseau en premier lieu,  orientent leur pensée et leur vie en fonction du sentiment. Ils privilégient l’expérience affective, les intuitions du cœur et explorent l’immense labyrinthe de la réalité humaine. Ils témoignent, à travers leurs écrits, du souci de vouloir constituer leur être, selon des normes qui répondent à sa vocation personnelle. Le moi se trouve ainsi reconnu comme centre d’expérience, et nœud personnel des valeurs.

e-canyonL’évolution des perceptions, l’avènement de l’homme sensible, attestent du renouveau du climat culturel, en cette deuxième moitié du XVIIIè siècle. Cette nouvelle spiritualité, annonce une nouvelle littérature, qui prend place au sein d’un développement de la culture du moi. L’espace du dedans impose sa prééminence. Désormais, la priorité est donnée au rapport que l’homme entretient avec lui-même. Des hommes et des femmes, de plus en plus nombreux, se mettent en chemin vers l’acquisition d’une vérité, en première personne, supérieure à leurs yeux, à celle que peut leur offrir le postulat universel. La littérature du moi porte témoignage de cette orientation, et s’incarne comme le récit des expériences de son auteur. Elle restitue un espace de liberté et de pensée où la personne peut donner libre cours à sa spontanéité, à son originalité, bien loin des conformités imposées par le rôle social. Un nouveau visage d’homme s’affirme, qui veut mettre en lumière les réalités et les configurations de son existence, qui recherche la coïncidence de soi à soi..[3][4]

L’écriture offre un vaste champ pour se livrer à l’exploration du noyau cellulaire du for intérieur. La littérature intime occupe un vaste espace au XVIIIè siècle et témoigne d’une nette  tendance autobiographique. La connaissance de soi s’impose comme principe et fin en soi. La littérature qui se développe témoigne de la vie intime, des rythmes du sentiment, des valeurs d’une existence donnée. Le moi s’affirme dans sa multiplicité et son ambiguïté.  » La littérature du moi parce qu’elle est littérature, s’expose selon l’ordre de la parole parlée ; mais elle renvoie de cette parole apparente aux intentions profondes, elle est de l’ordre de la confidence et se donne pour objectif de révéler ce secret que chaque âme recèle au fond d’elle-même, secret de soi à soi, justification dernière de l’existence « . [6]

Le XVIIIe siècle voit la consécration de cette littérature subjective. Le nouvel esprit favorise l’éclosion d’une littérature du moi, appelée à un considérable avenir et d’où émerge particulièrement  la figure de Jean- Jacques Rousseau.  Rousseau avec ses Confessions  impose la nouvelle littérature du moi à un public déjà passioné par son Contrat social, sa Nouvelle Héloïse, son Emile.

Jusque là, les textes intimes ne constituaient pas des textes littéraires, mais avec la personne de Rousseau, écrivain reconnu, l’autobiographie accède véritablement à un statut littéraire. Des Confessions, date réellement la consécration européenne de la littérature du moi. L’œuvre marque son temps et fixe un modèle. Elle rassemble un public disposé à accueillir ce genre d’écrits. Le moi devient « objet de consommation » et de curiosité générale. Rousseau communique l’audace de se raconter, de se complaire dans les souvenirs de toute sorte. Les Confessions proposent un espace mental où écrivains et lecteurs évoluent de compagnie. Grâce à cette mutation des mœurs culturelles, le moi devient avouable. Les particularités de l’homme retiennent l’attention, jusque dans les détails les plus intimes..[5]

Rousseau ouvre une voie. Son témoignage est sans précédent. Il introduit une nouvelle façon de parler de soi. Ses Confessions constituent des « mémoires d’un genre nouveau ». Pour la première fois, un homme ordinaire, sans qualité, ose prendre la parole et raconter les détails les plus intimes de son existence. Il trouve même un langage spécifique pour exprimer son moi tout entier. Rousseau n’oublie aucun moment de son existence. Il relate son enfance, sa jeunesse, leurs impressions ineffaçables, ses diverses expériences, ses acquis intellectuels, ses rencontres. En un mot, il montre la façon dont le moi se constitue et se donne forme.

rousseau_-_les_confessions_launette_tome_1_figure_page_0041-1Dans les Confessions, Rousseau souligne d’emblée le caractère inédit de son projet et en revendique l’originalité. « Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple et dont l’exécution n’aura point d’imitation ». [7]              Il insiste également sur l’unicité de l’expérience vécue, la nouveauté de son approche. Les Confessions se veulent comme l’expression de l’histoire de l’âme de l’auteur, beaucoup plus que comme les événements de sa vie. Rousseau sait qu’il va bousculer un lectorat habitué à l’éthique des mémoires aristocratiques, et à la psychologie raffinée des romans de Marivaux et de Crébillon, dans lesquels l’analyse pour soucieuse qu’elle soit de rendre la complexité des cœurs reste soumise aux bienséances et bannit le détail inutile. Cela ne l’empêche pas de faire preuve de la plus grande audace en allant jusqu’à avouer l’inavouable, ce que beaucoup ne lui pardonneront pas. Rousseau joue dans les Confessions l’expérience des limites et l’enjeu de leur transgression..[6]

Rousseau veut montrer un homme dans « toute la vérité de sa nature ». Sa nature, c’est la nature. Il se décrit sans hypocrisie et sans cacher quoique ce soit à ses lecteurs. Il inaugure une nouvelle façon de se raconter et met en place un nouveau style d’écriture. Il déplace le sujet, des événements à leurs effets, sur une subjectivité qu’il désigne comme une âme. La distinction que propose Rousseau, entre l’événement et l’âme, annonce l’écriture de la vie individuelle. Rousseau procède d’une découverte qui éclaire le jeu de la mémoire individuelle et qui préside un nouveau traitement littéraire du temps. Certains passages des Confessions mettent en scène la remémoration du passé d’une manière moderne. C’est par la perception visuelle, que Rousseau parvient à opérer des retours intégraux du passé, qui sont de l’ordre de la rémanence et de l’extase. L’épisode de la pervenche est significatif sur ce point.

charmettes_1830En 1734, Rousseau sur le chemin des Charmettes entrevoit une pervenche, alerté en cela par maman. En 1764, en herborisant avec un ami il découvre à nouveau cette petite fleur bleue. Cette simple image suffit, à le transporter des années en arrière, au temps heureux. Le bonheur est retrouvé dans le souvenir et peut être réécrit. Pour Rousseau, la mémoire est pourvoyeuse de bonheur. « Orchestrant les perspectives temporelles avec intensité mais surtout avec véracité, l’écrivain propose le souvenir d’un avenir rêvé, la rétrospective mélodieuse d’une prospective allègre. Il impose l’idée d’une extase qui est à la fois une extase des trois dimensions temporelles et une extase du bonheur anticipé, vécu, possédé, perdu, remémoré ».[8]

La remémoration offre à Rousseau un moyen d’être soi et de jouir de soi. Dans les
récits d’enfance, la narration permet à l’auteur de revivre ses plus heureux souvenirs. La consolation, que Rousseau trouve en ce refuge au cœur de lui-même, est indice de sa prédisposition à un bonheur spécifique, de sa singularité et de son aptitude à être soi. L’innocence, la simplicité qui accompagnent cette période, ramènent au bonheur originel de l’humanité pour Rousseau. L’innocence originaire de l’individu témoigne de l’innocence originelle de l’humanité.

[7][8] La démarche de Rousseau passe toujours par le ravivement des émotions anciennes. Rousseau s’exprime d’ailleurs en ces termes : « Je sens en écrivant ceci que mon pouls s’élève encore ; ces moments me seront toujours présents quand je vivrai cent mille ans« .[9]

[9]   Rousseau se place toujours sur le registre de l’intériorité et de la subjectivité. L’événement garde sa fraîcheur et sa consistance tout au long de l’œuvre, car il est saisi dans la mémoire affective. Le pourvoir d’évocation et d’identification sensible est poussé au plus haut point. Les sentiments se décrivent et sont perçus par leurs effets. C’est donc de ce point de vue que Rousseau envisage toute l’histoire de sa vie. Il cherche à parvenir à la plénitude du sentiment en revivant les différentes expériences de sa vie. Il donne forme à des pensées et des sentiments. Son langage sera donc en accord avec sa recherche, authentique comme la vie, divers et sans unité de ton : « Il faudrait pour ce que j’ai à dire, inventer un langage aussi nouveau que mon projet : car quel ton, quel style prendre pour débrouiller ce chaos immense de sentiments si divers, si contradictoires [….]dont je fus sans cesse agité ? [….] dans quels détails révoltants, indécents, puérils [….] ne dois-je pas entrer pour suivre le fil de mes dispositions secrètes [….][10]La spécificité des Confessions provient de leur indifférence à l’histoire. Rousseau n’apprend rien sur l’histoire du siècle, sur les événements de l’Europe. Il est presque indifférent au monde extérieur. Les lieux décrits appartiennent au domaine secret et privé du narrateur, et se rattachent à sa mémoire affective. Rousseau écrit pour parler de lui et non pas comme témoin d’événements. Il revendique son propre moi « L’unité du héros est aux antipodes d’un type conventionnel, elle ne tient pas à l’accumulation des aventures mais à la genèse d’une personnalité : subjectivité pourvue d’une intériorité complexe et d’un destin ».[11]

[10]

subjectiviteRousseau a eu une vie étonnante de par son obscurité, sa gloire comme ses persécutions. Il a hautement conscience d’avoir vécu une existence exceptionnelle et inouïe. Dans un mouvement démocratique, il revendique le droit de tout un chacun à écrire sa biographie et à la faire lire. Il manifeste que les événements de sa conscience et de sa vie personnelle, ont une importance absolue sans être un prince ou un évêque. L’entreprise des Confessions revêt une signification sociale pour son auteur. « L’affirmation des droits du sentiment et la justification de l’homme du peuple vont ici de pair. Parce que la valeur de l’homme réside toute entière dans son sentiment, il n’y a plus de privilège ou de prérogative sociale qui compte » [12]

Pour Rousseau, les qualités de l’âme compensent largement les qualités sociales. Son témoignage mérite d’être écouté, car il offre une image de la condition humaine, dans laquelle chacun est susceptible de se reconnaître. « Parce qu’il est lui-même un homme de rien, il a pu acquérir en compensation le pouvoir de tout comprendre ». Rousseau reste convaincu de posséder une meilleure connaissance des hommes de par son existence aventureuse et les divers états qu’il a pu remplir. Lui seul a réussi à pénétrer tous les milieux et à s’en faire une image juste. « [….] Sans avoir aucun état moi-même, j’ai connu tous les états; j’ai vécu dans tous depuis les plus bas jusqu’aux plus élevés, excepté le trône ». [13]

Rousseau prévoit précisément le rôle du lecteur. Il demande à ses lecteurs de tout lire soigneusement. Il postule que ceux-ci sont capables de comprendre le « discours de l’innocent » et d’établir un jugement en connaissance de cause.

[11]

« Je voudrais pouvoir rendre mon âme transparente au lecteur, et pour cela je cherche à la lui montrer sous tous les points de vue, afin qu’il puisse juger par lui-même du principe qui les produit[….] en lui détaillant avec simplicité tout ce qui m’est arrivé [….], je ne puis l’induire en erreur. C’est à lui d’assembler ces éléments et de déterminer l’être qu’ils composent; le résultat doit être son ouvrage [….] ». [14]

Rousseau demande à être jugé sur l’histoire de son âme, et attend de ses lecteurs une lecture adéquate, en accord avec le type de mémoire qui la conduit. Pour lui, la mémoire jaillie de l’oubli, constitue une instance infaillible pour établir les événements de sa vie passée. Il ne peut s’empêcher d’ailleurs de rendre son verdict : « J’ai dit la vérité. Si quelqu’un sait des contraires [….] et s’il refuse de les approfondir et de les éclaircir avec moi, [….] il n’aime ni la justice ni la vérité ». [15]

Rousseau se donne en modèle dans les Confessions. Il dévoile les transformations intellectuelles et existentielles, générées par le processus existentiel. Il parvient à une expression totale de lui-même et à une cohérence de sa destinée. Il montre comment effectuer les prises de conscience nécessaires à la revendication d’être, et à sa réalisation si difficile soit-elle. Il invite ses lecteurs à suivre cette même voie. Il fournit des repères d’une trajectoire. Il en livre le sens. Il élucide son passé afin de dégager la structure de son être dans le temps, et fait connaître cette structure secrète, comme le présupposé implicite de toute connaissance, de quelque ordre que ce soit. Pour Rousseau, il est nécessaire de parvenir à une idée juste et exacte de soi. C’est en vertu de celle-ci qu’on peut diriger convenablement son existence.[12]

Rousseau met en exergue une nouvelle valeur, celle de l’authenticité de l’individu dans son existence concrète. Il l’inscrit au cœur de l’éducation. Il démontre parallèlement que la force de la démarche autobiographique réside dans son projet sincère de vouloir ressaisir et comprendre sa propre vie. Celle-ci confère un sens à l’existence et donne des clefs pour se saisir de ses processus de formation. Rousseau a véritablement fait sienne son histoire et l’a réellement intégrée, à la lueur de l’expérience autobiographique. Cette recherche lui a permis d’exister totalement, de prendre possession de toutes les dimensions de son être, jusqu’à ses replis les plus secrets.

1-equilibreRousseau fait apparaître l’acte autobiographique comme révélation d’une nature individuelle, réfléchit aux singularités et aux contradictions de son caractère. La connaissance de soi tient essentiellement à une connaissance affective de l’affectivité. Il écrit au début du livre I, « je sens mon cœur« . Se connaître et se sentir constituent une seule et même chose pour l’écrivain. Rousseau envisage l’histoire de sa vie sous l’angle du sentiment, plutôt que sous l’angle global de la formation de la personnalité… Rien n’est hors de portée d’une patiente introspection. L’attention au moi, à l’espace du dedans, est commandée par la conscience qu’y réside une identité spécifique, singulière, à la fois originelle et naturelle.

Rousseau marque donc indéniablement le domaine autobiographique. Son influence est considérable. En tant que romancier, il fait passer l’autobiographie dans le champ littéraire. Il la constitue en un genre littéraire. A partir de 1782, l’entreprise autobiographique va relever de la création littéraire. Jusqu’alors l’autobiographie existait bien, mais elle était projetée à des fins religieuses ou morales. Il y avait d’une part la tradition catholique dont Saint Augustin constitue l’illustre l’exemple; et d’autre part la filière anglicane et piétiste. Si Marc-Michel Retz, l’éditeur hollandais de Jean-Jacques Rousseau, a été le premier ou l’un des premiers à l’inciter à écrire ses Confessions, c’est parce qu’il savait que l’entreprise était courante en Angleterre et dans les pays protestants, et qu’il attendait l’équivalent de Rousseau. Celui-ci connaissait assez bien la tradition pour y rattacher son entreprise et marquer aussi son originalité.

Les Confessions marquent la rencontre exceptionnelle d’un homme avec son époque. « On a tort de faire du domaine littéraire une sorte de compartiment étanche, séparé par des cloisons infranchissables du reste de la culture. Il se trouve en réciprocité d’influence avec l’ordre humain dans son ensemble ».[16]

Au XVIIIè siècle, la littérature apparaît comme le lieu privilégié pour la mise en honneur de l’individualité, selon les nouvelles valeurs. La culture renaissante fait de l’individu, l’épicentre, le lien de référence commun de toute vérité. La fonction autobiographique submerge l’espace littéraire. L’incidence de Rousseau dans l’histoire de l’autobiographie, loin de consacrer une rupture avec les origines humaines et spirituelles, s’inscrit comme une évolution. La recherche de soi devient un genre littéraire accessible à tous, un récit à la première personne dont le rédacteur est lui-même le personnage principal. « Le succès des Confessions fait date; il s’impose avec l’autorité de la chose jugée ». De plus, Rousseau introduit cette notion d’inné et d’acquis au sein de la personnalité, et ouvre l’étude de l’histoire par laquelle la personnalité s’est formée : « Pour bien connaître un caractère, il y faudroit distinguer l’acquis d’avec la nature, voir comment il s’est formé, quelles occasions l’ont développé, quel enchaînements d’affections secrètes l’a rendu tel« . [17]

quiz_lautobiographie_61Personne ne s’était penché sur ces questions avant lui. Rousseau fait apparaître l’acte autobiographique comme révélation d’une nature individuelle. Il ose dévoiler son vrai moi, le fonds de sa nature. Il démontre que l’écriture de la sincérité tient lieu de vérité recherchée. Le narrateur n’est pas en dehors de sa recherche de lui-même, sa parole le constitue. La parole authentique ne reproduit rien, elle obéit à la seule loi intérieure, produit sa propre vérité. Aussi, Rousseau s’exprime en ces termes : « Je prends donc mon parti sur le style comme sur les choses. Je ne m’attacherai point à le rendre uniforme; j’aurai toujours celui qui me viendra, j’en changeroi selon mon humeur sans scrupule, je diroi chaque chose comme je la sens, comme je la vois sans recherche sans gêne sans m’embarrasser de la bigarrure ».[18][13]

L’exigence d’authenticité soulève le problème du style. « Rousseau a découvert ces problèmes; il a véritablement inventé l’attitude nouvelle qui deviendra celle de la littérature moderne (…). » [19]     La synthèse de tous les problèmes posés par l’autobiographie se trouve opérée dans les Confessions. Cette œuvre occupe pour le genre, le rôle de pièce de comparaison que son auteur revendiquait.[14]

 

Source : Bénédicte de MAUMIGNYGARBAN,docteur en sciences de l’éducation

[[1]] G. GUSDORF, Les Principes de la pensée européenne au siècle de Lumières, les Sciences Humaines et la pensée occidentale : IV, Payot, 1972, Bibliothèque scientifique, p.  310

[2] Ibid., p 521

[3] Ibid., p.522

[4] J.J. ROUSSEAU, Émile ou de l’Education, Oeuvres Complètes : IV, Gallimard, 1990, Bibliothèque de La Pléiade, IV, p. 600

[5]  G. GUSDORF, Naissance de la conscience romantique au siècle des Lumières, les Sciences humaines et la pensée occidentale : VII, Payot, 1976, Bibliothèque scientifique, p. 261

[6] G. GUSDORF, Naissance de la conscience romantique au siècle des Lumières, Op. cit., p. 342

[7] J.J. ROUSSEAU, Les Confessions, in : Œuvres complètes : I, Gallimard, 1996, Bibliothèque de La Pléiade, p.5

[8] J. LECARME, E. LECARME-TABONE, L’Autobiographie, A. Colin, 1997, p. 162

[9] J.J. ROUSSEAU, Les Confessions, in : Œuvres complètes : I, Gallimard, 1996, Bibliothèque de La Pléiade, p.20

[10] « Ebauche des Confessions« , in Œuvres complètes : I, Gallimard, 1996, Bibliothèque de la Pléiade, p. 1153

[11]L’Ecriture de soi, Vuibert, 1996, Vuibert supérieur, p.44 [[

[12]  J. STAROBINSKI, La Transparence et l’obstacle, Gallimard, 1972, Bibliothèque des idées, p. 222

[13]  Ebauche des Confessions, Op. cit., p. 1150

[14] Confessions, Op. cit., IV, p. 175

[15] Confessions, Op. cit., VIII, pp. 362-363

[16] G. GUSDORF, « De L’autobiographie initiatique à l’autobiographie genre littéraire », Revue d’histoire littéraire de la France, 1975, n°6, p. 978

[17]  Ebauche des Confessions, Op. cit., p. 1149

[18]  Ebauche des Confessions, Op. cit., p. 1154

[19] J. STAROBINSKI, Op. cit., p. 239

 

 

 

Colloque : Jean Jacques Rousseau et les passions

25 mardi Sep 2012

Posted by Christian DIDIER in Evènements, Le Saviez-Vous, Philosophie

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2012, 2012 Anniversaire, Anniversaire, écologie, économie, éducation, électif, élection, émile, études, Bibliothèque, Bibliothèque Voltaire, BNF, bouillon, Canada, canal, canal plus, capitalisme, Catherine II, centre, changement, China, chine, cité, citoyen, CNRS, colloque, Conseil Général, contrat, crise, débâts, Démocratie, DRAC, Election 2012, environnement, Ermitage, Etats Unis, europe, France, France3, Gallimard, Garnier, genève, grand rue, herbier, Hollande, imaginaire, inégalité, Isère, Jean Jacques Rousseau, journal, les lumières, lumières, lutte des classes, Mont Louis, Montmorency, Musée, Musée de Montmorency, Musée Jean-Jacques Rousseau, Nouvelle Héloise, Oise, Paris, patrimoine, petit journal, populaire, programme, programme promeneur, promeneur, publication, Québec, région, République, révolution, rêveries, Resultats, Rhône-Alpes, Rousseau, Rousseau 2012, Saint-Petersbourg, sensibilité, SIAM, siècle des lumières, social, solitaire, Suisse, trésor de la langue française, tricentenaire, US, val d'oise, ville, voltaire

« […] je trouverais celui qui voudrait empêcher les passions de naître presque aussi fou que celui qui voudrait les anéantir »

Emile, ou de l’Education, livre IV.

Organisé par le Musée et son comité scientifique, le colloque se déroulera les 28 et 29 septembre 2012 à Enghien-les-Bains et Montmorency. Destiné à un public large, familier de Rousseau ou non, il réunit des universitaires qui rendent compte de l’importance du thème des passions dans la pensée et dans la vie de Rousseau. Les communications font écho aux thèmes abordés dans l’exposition : les passions sociales et politiques, la passion de la vérité et de l’authenticité,  la passion de la musique, de la botanique, de la nature et l’amour.

L’ouverture du colloque aura lieu à l’auditorium des Thermes d’Enghien-les-Bains, en présence de François Detton et Philippe Sueur, maires de Montmorency et d’Enghien-les-Bains. A l’issue de leur intervention, Pierre BERGOUNIOUX aura carte blanche pour nous faire partager son parcours avec Jean-Jacques Rousseau. Le colloque se poursuivra le 29 septembre à la salle Lucie Aubrac de Montmorency.

Programme

Après-midi du 28 septembre : Auditorium des thermes à Enghien

17h ouverture du colloque par les maires d’Enghien et de Montmorency.

17h 30 intervention de l’écrivain, Pierre BERGOUNIOUX : La passion française (environ 45mn)

20h30 : Pièce de théâtre adaptée du texte des Dialogues au théâtre du Casino par la Compagnie l’Arbre Théâtre (gratuit, sur réservation au 01 39 34 95 28) et subventionné par la SIAM JJR

Journée du 29 septembre, salle Lucie Aubrac à Montmorency :

9h- accueil des participants

Présidence Jacques BERCHTOLD

9h30- Martin RUEFF : Des affects élémentaires aux passions sociales

10h00-Pierre HARTMANN : La passion de la vérité

10h30  Jean-François PERRIN : Une modulation passionnée : La Nouvelle Héloïse,lettre 18 de la IIIe partie

11h00 – Jean-Marc DROUIN : La passion de la botanique

11 h 30 – Questions

Présidence Catherine KINTZLER

14h30 – Jean-Luc GUICHET : Passion de la nature ?

15h00-: Martin STERN : La passion de la musique italienne

15h30 – Gabrielle RADICA : Passion amoureuse et moralité

16h00 – Michel DELON : Rousseau libertin ?

16h30 questions

17h30 Clôture par le Maire de Montmorency, M. DETTON

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Montmorency : exposition « Rousseau, passionnément » du 9 juin 9 décembre

01 vendredi Juin 2012

Posted by Christian DIDIER in Evènements, Le Saviez-Vous

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2012, 2012 Anniversaire, Anniversaire, écologie, économie, éducation, électif, élection, émile, études, Bibliothèque, Bibliothèque Voltaire, BNF, bouillon, Canada, canal, canal plus, capitalisme, Catherine II, centre, changement, China, chine, cité, citoyen, CNRS, Conseil Général, contrat, crise, débâts, Démocratie, DRAC, Election 2012, environnement, Ermitage, Etats Unis, europe, France, France3, Gallimard, Garnier, genève, grand rue, herbier, Hollande, imaginaire, inégalité, Isère, Jean Jacques Rousseau, journal, les lumières, lumières, lutte des classes, Mont Louis, Montmorency, Musée, Musée de Montmorency, Musée Jean-Jacques Rousseau, Nouvelle Héloise, Oise, Paris, patrimoine, petit journal, populaire, programme, programme promeneur, promeneur, publication, Québec, région, République, révolution, rêveries, Resultats, Rhône-Alpes, Rousseau, Rousseau 2012, Saint-Petersbourg, sensibilité, SIAM, siècle des lumières, social, solitaire, Suisse, trésor de la langue française, tricentenaire, US, val d'oise, ville, voltaire

Cette exposition aura pour écrin la nouvelle muséographie du musée Jean-Jacques Rousseau, Musée de France et, depuis 2011, Maison des Illustres. Le thème des passions, central dans la pensée et dans la vie du philosophe, permettra de mieux faire connaître la complexité de sa pensée, souvent incomprise ou défigurée. Le parcours de l’exposition, ainsi que le catalogue qui l’accompagnera, évoqueront les passions suivantes : Des passions primitives à la politique – Passions haineuses et cruelles – Passions aimantes et douces -Passion amoureuse.

Cette exposition permet de découvrir ou redécouvrir la vie et la personnalité de l’écrivain, de parcourir le système d’une pensée souvent victime de préjugés. Elle est centrée autour du thème des passions, universel et central dans la vie et l’œuvre du philosophe. Les œuvres, les objets et documents sont issus des collections du musée complétées par deux prêts exceptionnels auprès de la Bibliothèque de l’Assemblée Nationale et de la Bibliothèque nationale de France.

La maison de Jean-Jacques Rousseau et son jardin se visitent comme un lieu de mémoire. Chaque pièce de la maison, chaque objet, meuble, gravure ou peinture évoque la vie quotidienne et les séances de travail de cet homme à la fois philosophe, écrivain, musicien et botaniste. Dans le jardin, le cabinet de verdure et le « Donjon » participent au charme et à la magie du lieu.

Spectacle « Rousseau, à rebrousse-temps » et « Banquet citoyen » le samedi 9 juin.
La compagnie Les Anthropologues redonnera vie à Rousseau au cours d’une promenade-spectacle mêlant les arts du cirque, la danse, la musique, le chant, des installations sonores. Suivront, une conférence sur l’actualité de la pensée politique de Rousseau, et un Banquet citoyen.

Rousseau à rebrousse –temps, par la compagnie Les Anthropologues
Samedi 9 juin à 16h
Parc de l’Hôtel de Ville, avenue Foch

Spectacle gratuit, tous publics
01 39 34 95 28

Nous sommes le 9 Juin 2012, il est 16h. 250 ans plus tôt, à l’heure près, Rousseau s’apprête a quitter définitivement Montmorency. Il aura vécu six ans ici, six années durant lesquelles il aura arpente les rues de la ville et noirci des pages et des pages pour donner naissance à trois des plus grandes œuvres de sa vie : La Nouvelle Héloïse, Du Contrat Social, Émile ou de l’éducation…
Mais ce n’est pas le moment de se confesser, la police est en route pour l’arrêter. La récente publication de l’Émile a déclenche les foudres du pouvoir. Seule la marche vers l’exil permettra a cet homme aux mille passions et aux mille visages de raconter au monde qui il est vraiment. A partir des textes et de la biographie du philosophe, à travers une recherche visuelle et sonore faisant appel a de nombreuses disciplines actuelles (arts du cirque, danse hip hop, musique, chant, installations sonores…), les Anthropologues prendront possession du parc de l’Hôtel de Ville pour tenter de redonner vie, l’espace d’une promenade/spectacle, a ce Montmorencien illustre dont le combat philosophique continue aujourd’hui a transformer le monde.

Banquet citoyen, conférence dînatoire, organisée par Olivier Delhoume
Samedi 9 juin à 19h
Salle des fêtes, avenue Foch

Conférence gratuite sur inscription, tous publics
01 39 34 95 28

Les banquets citoyens s’inspirent des banquets républicains qui se sont créés entre 1847 et 1848, lorsque les réformateurs républicains s’opposèrent à Louis-Philippe pour demander un élargissement du corps électoral. L’interdiction d’une de ces réunions est à l’origine de la Révolution de février 1848 qui entraîna la chute de la Monarchie de Juillet. Le bicentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau en 1912 donna également lieu à de nombreux banquets républicains. Sur le chemin du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau en 2012, ce banquet dit «citoyen» réunira des débatteurs autour d’une thématique rousseauiste traitée à la lumière de notre société contemporaine : L’actualité de la pensée politique de Rousseau. Ce rendez-vous sera l’occasion de mettre à l’honneur l’œuvre de Rousseau écrite à Montmorency dont les thèmes font encore l’actualité depuis le siècle des Lumières. Le débat sera suivi d’un buffet dînatoire gratuit, afin de poursuivre les échanges de manière informelle.

Samedi 15 septembre, lecture musicale « Rousseau par nature » par l’association Centre Clavier Création. Avec Michael Lonsdale dans le rôle de Rousseau.
Samedi 15 septembre à 16h
Parc de l’Hôtel de Ville, avenue Foch
Spectacle gratuit, tous publics
01 39 34 95 28

Poursuivi et chassé à cause de ses engagements politiques, Rousseau trouve dans les dernières années de sa vie un apaisement considérable dans l’étude de la nature et les plantes sauvages. Non seulement il herborise mais il écrit des textes très poétiques sur la nature. Les Rêveries d’un promeneur solitaire sont toutes empreintes de cet émerveillement qui s’associe avec une étude scientifique des plantes : il écrit parallèlement un Dictionnaire de Botanique, donne par correspondance des cours de botanique (Les Lettres sur la Botanique) et invente un système de signes très original qui permet de classer les végétaux par famille.
Le spectacle fera revivre ce Rousseau : l’homme, le philosophe et le naturaliste.
Michael Lonsdale dans le rôle de Rousseau ; Monique Scheyder récitante et Patrick Scheyder au piano dans des œuvres de Rousseau, Mozart, Haydn et Schubert. Une création végétale originale associée au piano, imaginée par le paysagiste et botaniste Pascal Fourcroy, réinterprétera en végétaux et en osier les signes botaniques inventés par Rousseau au XVIIIe siècle. Cette création végétale sera réalisée en collaboration avec les jardiniers de la ville de Montmorency.

Gratuit

Rousseau des champs
Spectacle promenade
Par la compagnie Délices Dada
Conception générale : Jeff Thiébaut
Dimanche 16 septembre
Départs à 15h, 15h30, 16h, 16h30, 17h, 17h30
Forêt de Montmorency
Rendez-vous Chemin de la Butte-aux-Pères, après la zone d’activité
Spectacle gratuit, sur inscription obligatoire.
Ticket à retirer sur place à partir de 14h30 et au plus tard 15 min avant chaque départ.
Tous publics
01 39 34 95 28

Avec Délices Dada, emprunter les pas de Rousseau dans la foret de Montmorency, c’est profiter de l’intimité du sous-bois pour croiser des personnages d’aujourd’hui qui entretiennent de curieux rapports avec ce promeneur d’un autre temps et ses idées sur la nature. C’est découvrir des méthodes de recherche qui défient les lois de l’acoustique. C’est être confronte à des révélations aussi stupéfiantes que celle de la présence d’une communauté rousseauiste vivant ici depuis plus de 257 ans. C’est se glisser dans les rêves de Jean-Jacques qui se matérialisent par instants au plus profond du bois. Au fil de cette promenade/spectacle, attendez-vous donc à des décalages surprenants, à des images surréalistes et drôles, a un univers mouvemente mêlant prises de paroles animées, ambiances sonores, fantômes en dentelles et présences intrigantes de ≪ sauvages ≫ venus d’une autre époque.

Les dialogues
Par la compagnie de l’Arbre Théâtre
Vendredi 28 septembre à 20h30
Théâtre du Casino – 3, avenue de Ceinture – Enghien-les-Bains
Spectacle gratuit, tous publics
01 39 34 95 28

Les Dialogues, ce texte particulièrement important porte témoignage d’une période difficile de la vie de Jean-Jacques Rousseau. En effet, celui-ci, persuade d’être la victime d’un complot universel visant a salir sa mémoire et dénaturer ses écrits, s’invente un procès imaginaire afin de se justifier aux yeux de la postérité et de ≪ tout Français aimant encore la justice et la vérité ≫. Au-delà de sa justification, Rousseau s’engage de fait dans un processus de sauvetage. Comme l’a très bien dit Robert Osmont : ≪ L’œuvre des Dialogues représente le plus patient effort que puisse accomplir un homme pour combattre l’absurdité… ≫. Ce qui n’est pas sans faire penser à Arthur London et ses descriptions des procès staliniens.

Du corps sonore au signe passionné, entretien imaginaire entre d’Alembert et Jean-Jacques Rousseau
Par le Comptoir des Artistes
Samedi 13 octobre à 20h30
Salle Lucie Aubrac – Place du Château-Gaillard
Tarifs : 8 euros (plein), tous publics

La musique a toujours eu une place privilégiée dans le cœur des hommes. Les débats sur son esthétique pendant le siècle des Lumières sont d’une étonnante actualité. Les propos de Jean-Jacques Rousseau, Jean le Rond d’Alembert et de Jean-Philippe Rameau a son sujet sont un peu les nôtres. Ils trouvent place dans nos propres échanges et dans nos pratiques actuelles.

Les comédiens du théâtre de la Reine Blanche et les accents de l’orchestre Le Concert vous feront revivre a travers le spectacle musical de l’écrivain philosophe Catherine Kintzler, les passions des philosophes musiciens des Lumières, lumières dont les rayons irradient encore les spectateurs ou les artistes que nous sommes.
Autre rendez-vous :
Dimanche 16 septembre, spectacle-promenade « Rousseau des champs »  par la compagnie Délices Dada.

Gratuit

Ces célébrations bénéficient du soutien de la Direction Régionale des
Affaires Culturelles d’Ile-de-France, de la Région Ile-de-France et du Conseil général du Val d’Oise.

Cycle de conférences :

Samedi 6 octobre à 17h
Rousseau et l’éducation civique et morale aujourd’hui par Jean-Pierre Villain, Inspecteur General de l’Education Nationale.
Samedi 17 novembre à 17h
Rousseau était-il misogyne ? par Christine Hammann, Docteur en littérature française et Agrégée de lettres classiques.
Samedi 8 décembre à 17h
L’individu chez Rousseau – pour un nouveau contrat social par le Grand Orient de France, Loge Jean-Jacques Rousseau de Montmorency.

Programmation culturelle et pédagogique autour de l’exposition :
Nuit des Musées
Samedi 19 mai : ouverture de la maison de Jean-Jacques Rousseau jusqu’a 22h.

Conférence 1 heure – 1 thème
Ces conférences s’attachent a un aspect particulier d’œuvres présentées dans l’exposition temporaire ≪ Rousseau, passionnément ≫.
– Samedi 16 juin à 16h : les manuscrits autobiographiques
– Samedi 22 septembre à 16h : les portraits de Rousseau
– Samedi 13 octobre à 16h : la Nouvelle Héloïse
– Samedi 10 novembre à 16h : l’herbier

Lectures
Lectures de textes de Jean-Jacques Rousseau par Jean-Francis Maurel de la Compagnie L’Arbre Théâtre.
– Dimanche 9 septembre à 15h et 16h30
– Dimanche 7 octobre à 15h et 16h30

Journées du patrimoine
Samedi 15 et dimanche 16 septembre : ouverture gratuite de la maison de Rousseau et de l’exposition temporaire ≪ Rousseau, passionnément ≫.

Toutes ces activités sont gratuites.

Colloque Jean-Jacques Rousseau et les Passions
28 – 29 septembre
Organisé par le Musée et son comite scientifique, le colloque se déroule à Montmorency et Enghien-les-Bains grâce a un partenariat entre les deux villes, issu de l’intérêt porté a l’événement par Philippe Sueur, maire d’Enghien-les-Bains. Destiné à un public large, familier de Rousseau ou non, il réunit neuf universitaires pour rendre compte de l’importance du thème des passions dans le système philosophique de Rousseau, mais aussi dans sa vie. Les communications font écho aux thèmes abordes dans l’exposition : les passions sociales et politiques, la passion de la verite et de l’authenticité, la passion de la musique italienne, de la botanique, de la nature et de l’amour. Lors de l’ouverture du colloque le vendredi 28 septembre, à l’auditorium des Thermes d’Enghien-les-Bains, l’écrivain Pierre Bergougnioux fera partager sa passion pour Rousseau lors d’une prise de parole. Le colloque se poursuivra le lendemain a la salle Lucie Aubrac de Montmorency.
Programme des communications :
– Martin Rueff : Des affects élémentaires aux passions sociales, Université Paris VII-Diderot
– Blaise Bachofen : Passions politiques et politique des passions, Université de Cergy Pontoise
– Pierre Hartmann : La passion de la vérité, Université de Strasbourg
– Jean-François Perrin : La passion de l’authenticité et de la sincérité, Université de Grenoble
– Martin Stern : La passion de la musique italienne, Université de Galatasaray (Turquie)
– Jean-Marc Drouin : La passion de la botanique, Muséum d’histoire naturelle
– Jean-Luc Guichet : La passion de la nature, Institut universitaire de Formation des Maitres (IUFM)de Beauvais
– Gabriella Radica : La passion amoureuse dans la Nouvelle Héloïse et Emile, Université de Picardie
– Michel Delon : Rousseau libertin, Université Paris-Sorbonne

Source : VOnews

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