1 réflexion à propos de “ Jean-Jacques Rousseau et l’amour des bêtes ”
Régine Belleya dit:
Qu’est-ce qui fait la spécificité de l’humain par rapport aux animaux ?
Est-ce la raison, l’intelligence ? NON avance Rousseau parce que les animaux sont intelligents, même plus parfois que certains hommes.
Est-ce la sociabilité, le langage ? NON, les animaux se font comprendre.
Il y a en revanche quelque chose dans l’humain qui force le respect : c’est la liberté, c’est-à-dire la perfectibilité. L’être humain n’est pas totalement programmé par la nature.
Observons par exemple un pigeon ou un chat nous explique Rousseau. Ces deux petites bêtes sont « programmées par l’instinct naturel, par la nature ». Elles se laisseraient mourir à côté d’une assiette … de riz ou de viande. Etonnant ?
L’animal ne dispose d’aucune liberté, n’a pas d’histoire individuelle, ni d’histoire de l’espèce, pas d’éducation (observons les tortues marines qui sorties de l’œuf savent nager sans aucun apprentissage).
La nature ne veille pas intégralement sur l’être humain (le petit de l’homme dépend de ses parents jusque 25 ans !).
L’être humain est libre, perfectible. On a affaire à une historicité de l’être humain qui est le signe qu’il n’est pas programmé par la nature.
Chez l’homme, « La volonté parle encore en lui-même quand la nature se tait » (Rousseau).
Inspirée par l’enseignement de Luc Ferry – Sagesses d’hier & d’aujourd’hui.
Qu’est-ce qui fait la spécificité de l’humain par rapport aux animaux ?
Est-ce la raison, l’intelligence ? NON avance Rousseau parce que les animaux sont intelligents, même plus parfois que certains hommes.
Est-ce la sociabilité, le langage ? NON, les animaux se font comprendre.
Il y a en revanche quelque chose dans l’humain qui force le respect : c’est la liberté, c’est-à-dire la perfectibilité. L’être humain n’est pas totalement programmé par la nature.
Observons par exemple un pigeon ou un chat nous explique Rousseau. Ces deux petites bêtes sont « programmées par l’instinct naturel, par la nature ». Elles se laisseraient mourir à côté d’une assiette … de riz ou de viande. Etonnant ?
L’animal ne dispose d’aucune liberté, n’a pas d’histoire individuelle, ni d’histoire de l’espèce, pas d’éducation (observons les tortues marines qui sorties de l’œuf savent nager sans aucun apprentissage).
La nature ne veille pas intégralement sur l’être humain (le petit de l’homme dépend de ses parents jusque 25 ans !).
L’être humain est libre, perfectible. On a affaire à une historicité de l’être humain qui est le signe qu’il n’est pas programmé par la nature.
Chez l’homme, « La volonté parle encore en lui-même quand la nature se tait » (Rousseau).
Inspirée par l’enseignement de Luc Ferry – Sagesses d’hier & d’aujourd’hui.