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ö zanetto, Jean Jacques Rousseau, Régine BELLEY, Rousseau, salon du livre
Régine Belley sera présente au Salon du Livre de Paris
le samedi 17 mars 2018 de 14 à 16 heures. :
Détails sur le livre :
. Format : 13,4×20,4
. Nombre de pages : 218
. Date de publication : 29 avril 2016
– Résumé du livre :
Une lettre s’écrit à un absent et offre une Liberté infinie de l’expression des sentiments. La clore c’est laisser une trace. Pliée en quatre, comme pour préserver l’intimité entre celle qui l’écrit et celui qui la reçoit, la lettre met à nu l’amour, l’amitié, la chance et le destin. Déployée comme les ailes d’un condor, elle s’épanouit exigeant une authenticité véritable. Le destinataire ? Jean-Jacques Rousseau qui indiqua le chemin pour plus de justice, au prix d’une blessure personnelle qu’il a peinte dans toute son œuvre. Il avait espéré qu’un jour quelqu’un puisse juger ce qu’il avait été par ce qu’il avait souffert. L’auteure, à l’âme sensible, affronte, avec le choix du cœur, cinq sommets de Suisse pour revenir apaisée au lac de Neuchâtel.
– Biographie de l’auteur :
Régine Belley a rédigé mille et une lettres. « Ô ZANETTO » est la première d’entre elles destinée à Jean-Jacques Rousseau, l’étoile malheureuse du Siècle des Lumières, solitaire au cœur de la société qui, selon lui, ne l’aimait point. Pourtant son règne, aujourd’hui, ne s’est pas achevé.
Merci infiniment M. DIDIER. C’est dans un cadre prestigieux à Epernay que j’ai fait connaissance avec l’auteur, le Château Perrier, Perrier, pas les bulles dans l’eau, Perrier, les étoiles dans le champagne, demeure qu’il aurait appréciée pour son caractère romantique. Il connaissait d’ailleurs la ville, a même failli y mourir, un soir de décembre 65, revenant de Strasbourg, pris d’un refroidissement sérieux. Ce château faisait autrefois office d’hôtel particulier, devenu, par souci démocratique, la bibliothèque municipale pour tous. Accueillie par une façade monumentale qui garantissait, chaque fois, la sérénité de mes lectures, proche des gargouilles animales et des colonnes cannelées, entre la couleur claire des pierres et celle fauve des briques, perdue dans le grand salon de réception, Bic en main, … j’ai lu l’Emile.
Solitaire, à me rendre souvent à mon rendez-vous littéraire, j’y puisais l’inspiration virevoltante pour bien comprendre la portée de l’auteur et priais les anges de pouvoir « tomber dessus » le jour du Bac. J’ignorais que quelques années plus tard, j’allais plutôt « tomber dedans ».