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C’est la célèbre formule qui ouvre le Contrat social.
Si l’homme est partout dans les fers, cela signifie qu’aucun régime ne garantit actuellement la liberté. Rousseau va donc commencer par exposer, dans les premiers chapitres du Contrat social. ce qui rend ces régimes illégitimes.
Il opère alors une critique de la monarchie, de tout régime qui repose sur la force et de tout régime qui, au nom de la sécurité, nie toute liberté.
Le philosophe anglais Hobbes est clairement visé ici. En effet, l’État que Thomas Hobbes nous propose, le Léviathan, garantit bien la sécurité en maintenant les hommes dans la crainte, mais il nie ce qui fait d’un homme un homme : sa liberté.
Pour Rousseau, faire de la sécurité la principale valeur politique est liberticide.
En effet, « on est en sécurité au fond d’un cachot » ! Il faut distinguer ainsi le fait du droit. Il y a des faits, ce qui est, mais le fait n’est pas le droit, ce qui doit être. Il faut intégrer dans la communauté politique les libertés individuelles sans tomber dans l’inégalité.
Il faut faire en sorte que la force protège les biens et les personnes, sans que cela ne se fasse au détriment de la liberté. En d’autres termes, il faut une égalité de droits, donc à chacun les mêmes lois, et une force pour faire respecter ces lois. Mais dans ces conditions, comment peut-on encore parler de liberté là où la loi semble limiter les actes de chacun et là où la force contraint à obéir ?
La loi ne s’oppose pas à la liberté à partir du moment où on obéit à une loi qu’on s’est donnée soi-même.
Le petit plus. L’opposition entre Voltaire et Rousseau ne cessa jamais. Voltaire, avec ironie, accusera Rousseau de vouloir nous faire retourner vivre à quatre pattes dans la forêt !
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