• A Propos
    • Charte de savoir-vivre
    • Cookies
    • Mentions Légales
    • Propriété intellectuelle
    • Responsabilités
    • SIAM – Le Comité du Mont-louis – une longue histoire
    • Votre contribution
  • Actualités
    • George Sand fils de Jean-Jacques.
    • Historiques des évènements
      • Jean-Jacques Rousseau au patrimoine documentaire de l’Unesco
      • Le modèle de Julie
    • Le Jardin dans la peinture
    • Rousseau 2012 – à Montmorency
    • L’entrée au Panthéon: Comment (des)honorer Rousseau ?
  • Biographie
    • Biographie musicale
    • Jean-Jacques Rousseau : biographie courte, dates, citations
    • L’espace des citations
    • La scrittura autobiografica e la formazione del soggetto in J.J. Rousseau
    • Les Confessions
    • Les Oeuvres
    • Ligne de Vie
    • Naissance tumultueuse de l’Encyclopédie
    • Rousseau à minima
    • Rousseau et Voltaire – deux génies qui s’opposent
    • Une Nouvelle Biographie
      • Biographie
    • Voltaire et Jean-Jacques Rousseau
    • Rousseau en bref !
  • Contacts
  • Devenez adhérent
  • Émile ou l’éducation
    • Emile ou l’émergence d’un nouveau sentiment d’enfance au XVIIIe siècle
    • Jean-Jacques Rousseau et la violence éducative
    • Rousseau et l’éducation : faire de l’homme le maître de lui-même 
    • La Philosophie de l’éducation chez Jean Jacques Rousseau – Une postérité contradictoire.
  • English Lecture
    • Rousseau : an important figure in the history of philosophy
    • A Portrait of Rousseau by Quentin de La Tour acquired by the Musée Jean-Jacques Rousseau
    • Discourse on the Sciences and the Arts
    • Encyclopedia of Philosophy
    • Extensive Bibliography
    • Jean-Jacques Rousseau on the Pursuit of Happiness
    • Julie, or the New Heloise
    • Liberty is at the root of being human.
    • On the origin of inequality
    • Philosophy of edducation
    • Plant Geography
    • Rousseau Philosophy
    • Rousseau, who preferred to take the risk of presenting himself as a ‘man of paradoxes’
    • Short Bibliography
    • The Confessions of Jean-Jacques Rousseau
    • The Social Contract or Principles of Political Right
    • Tricentenaire Jean-Jacques Rousseau 1712-2012 in Geneva
  • Etudes
    • 1789 – Les Etats Généraux
    • Du contrat Social
    • DU CONTRAT SOCIAL, OR THE PRINCIPLES OF POLITICAL RIGHTS
    • Education
    • Entretien sur la musique avec Monsieur Rousseau
    • Etudes sur le Contrat Social
    • Etudes sur les discours
    • Jean-Jacques Rousseau et l’amour des bêtes
    • Jean-Jacques Rousseau, musicien et mélomane
    • L’économie qualitative
    • L’humanisme juridique du Contrat social
    • La double utopie de Clarens : l’utile et l’agréable dans les jardins de Rousseau
    • La Franc-Maçonnerie
    • La propriété vue par Jean Jacques Rousseau
    • La Révolution Française : « la faute à Rousseau » ?
    • La vertu vengée par l’amitié
    • LANGAGES  DES  DIALOGUES
    • Le Fondateur des Sciences de L’Homme
    • Les citoyens ont la parole en anglais
    • L’Ecriture et la formation du sujet chez J.J Rousseau
    • L’utile et l’agréable dans les jardins de Rousseau
    • Mon Sujet m’entraînant malgré moi
    • Note sur la suppression des partis politiques (extrait)
    • Robespierre
    • Robespierre :  » Il ira loin, il croit tout ce qu’il dit. »
    • Rousseau et la sexualité
    • Rousseau Promenade Champêtre
    • Rousseau : une énigme pour les républicains
    • Rousseau un révolutionnaire !
  • Forum des lecteurs
  • Jeu de Famille
    • 1746 – Des enfants bien placés ?
    • De la mauvaise foi de Rousseau ou le paradoxe de Rousseau
    • De l’enfant gâté au petit prince
    • Erotique de Rousseau
    • Gabriel Bernard
    • Georges Sand – Une vie un portrait
    • Jean Jacques Rousseau – Les philosophes et la violence éducative
    • Jean-Jacques Rousseau et la violence éducative
    • Jean-Jacques Rousseau et la violence éducative
    • Jean-Jacques Rousseau et la violence éducative dans les Confessions et dans l’Emile
    • Jean-Jacques Rousseau et l’enfance
    • L’abandon par Rousseau de ses cinq enfants
    • La Soeur Cadette
    • La Tante Suzon
    • La Vie Mondaine
    • Le fils de Jean Jacques
    • Le fils de Jean-Jacques Rousseau
    • Le Frère
    • Le Père
    • Les jeunes écolières
    • Madame d’ Epinay
    • Mme de Warens
    • Rousseau citoyen de Genève, et sa famille ?
    • Rousseau, de maisons en maisons
    • Rousseau, femme sans enfants
    • Sa compagne : De l’art épistolaire de congédier une femme.
    • Ses Enfants
    • Sophie, la compagne d’Emile
    • Thérèse Levasseur
    • Ah ! – si Rousseau m’était conté.
  • La Botanique
    • L’Herbier de Rousseau Delessert
    • Rousseau herborisant
    • Une Passion
  • Le Musée
    • Bibliothèques d’Etudes Rousseauistes
    • Le Musée Jean-Jacques Rousseau à Montmorency par Hippolyte Buffenoir – 12 janvier 1899
    • Musée Jean Jacques Rousseau à Montmorency
    • Jean Jacques Rousseau à Montmorency
    • Le musée : un cadre riche de sens
  • Les Monuments insolites
    • Ermenonville : La cabane de Jean Jacques Rousseau
    • L’Ermitage à Montmorency
    • La bibliothèque de Voltaire à Saint-Pétersbourg
      • Catalogue de la Bibliothèque
      • L’Ermitage
      • Le Centre Voltaire
      • Les Notes marginales de Voltaire
    • Les 6 Monuments de Jean-Jacques à Montmorency
    • Les lieux du moi
    • Cérémonie d’hommage au Panthéon
    • Ermenonville – Le parc Jean Jacques Rousseau
    • L’abbaye de Chaalis ou la mémoire de Rousseau
    • Monument à Jean-Jacques Rousseau
  • Les Oeuvres
    • Bibliographie
    • Dernière Réponse de Rousseau ( à M. Bordes)
    • Deux Lettres sur la formation des Herbiers
    • discours
    • Discours sur l’origine et les Fondements de l’Inégalité parmi les Hommes
    • Du Contrat Social ou Principes du droit Politique
    • e-books
    • Julie ou La Nouvelle Héloïse
    • La Reine Fantasque (1756)
    • Le Devin du Village
    • Les Confessions
    • Les Confessions
    • Les confessions
    • Les rêveries du promeneur solitaire
    • Lettre à l’Archevêque de Paris
    • Lettres à Sara
    • Résumés d’Oeuvre – Jean Jacques Rousseau
  • Les petites histoires
    • Installation de Rousseau à Montmorency, au Mont-Louis
    • A la manière de Jean Jacques Rousseau…
    • André Grétry
      • Grétry, un compositeur à l’accent liégeois
    • Citations de Jean-Jacques Rousseau
    • Début de la querelle entre Voltaire et Rousseau
    • Dixième promenade
    • Episode du Chien de Menilmontant . Rousseau est sérieusement bléssé
    • Fuite de Rousseau après la condamnation d’Emile
    • Jean Jacques Rousseau à Sion
    • Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville
    • La cabane de Jean-Jacques Rousseau
    • La Comtesse de Boufflers , Etincelante figure du « Siècle des Lumières » …
    • La mort de Jean-Jacques Rousseau et les controverses qu’elle a suscitées
    • La statue Jean Jacques Rousseau à Montmorency
    • Le Buste de Jean Jacques Rousseau
    • Le Donjon
    • Le Jardin
    • Le premier baiser de Julie
    • Quand Rousseau passa par Sion
    • Retour de Rousseau à Genève
    • Rousseau à Ermenonville
    • Rousseau à Montmorency
    • Rousseau écrit une première lettre à Voltaire
    • Rousseau s’installe à Paris, rue Platière ( actuellement rue Jean-Jacques Rousseau)
    • Rousseau tente, mais en vain, de déposer le manuscrit des Dialogues sur l’autel de Notre-Dame
    • Trois affaires autour de la mort de Rousseau
  • Médias
    • Diaporama
  • Nos partenaires
    • La Bibliothèque de la Pleiade
    • La ville de Montmorency
    • Université Laval – Québec – Canada
    • Ville de Genève
  • Philosophie
    • Rousseau et l’amour de soi
    • « Il n’y a plus aujourd’hui de François, d’Allemands, d’Espagnol, d’Anglais même, quoiqu’on en dise ; il n’y a que des Européens. » Jean Jacques Rousseau
    • 260 ans de Rousseau et la musique
    • Colloque de Sassari (Sardaigne) 20-21 Septembre 2010
    • Comprendre Jean Jacques Rousseau
    • Discours des Sciences et des Arts :
    • Jean Jacques Rousseau : ce qu’il pensait des médecins.
    • Jean Jacques Rousseau à Venise raconté par lui même
    • Jean-Jacques Rousseau et le libéralisme
    • Jean-Jacques Rousseau et les Romantiques
    • Kant – Qu’est-ce que les lumières?
    • L’expérience authentique de soi
    • La littérature française de 1760 à 1850
    • La pédagogie selon Jean-Jacques Rousseau
    • La philosophie du voyage
    • La scrittura autobiografica e la formazione del soggetto in J.J. Rousseau
    • La vendange des raisins verts
    • Les « infâmes » au siècle des lumières
    • Les citoyens de Jean jacques Rousseau ont la parole en anglais
    • LES CITOYENS DE ROUSSEAU ONT LA PAROLE EN ANGLAIS
    • LES CITOYENS DE ROUSSEAU ONT LA PAROLE EN ANGLAIS
    • Les relations de pouvoir à Clarens : un équilibre voué à l’échec ? 
    • Les sources de la modernité éducative
    • Manuel pour les scolaires
      • Jean-Jacques Rousseau : Le désir naturel de savoir
      • Julie ou La Nouvelle Héloïse
      • L’amour se distingue de l’instinct sexuel
      • L’homme, l’écrivain et ses idées
      • LES CHARMETTES, MAISON DE JEAN-JACQUES ROUSSEAU A CHAMBERY
      • LES JARDINS DE JEAN-JACQUES ROUSSEAU
      • Rousseau – Les confessions Q&A
      • Rousseau : la distinction entre amour de soi et amour-propre
    • Paradoxe sur le théâtre lyrique
    • Paradoxe sur le théâtre lyrique
    • Philosophie et Romantisme
    • Philosophie Politique
      • Rousseau et la Géographie de la civilisation
    • Propriété et droit naturel chez Jean-Jacques Rousseau.
    • Qu’est-ce qu’une autobiographie?
    • Rousseau – l’homme au naturel — développement et remède au mal social –
    • ROUSSEAU EN ANGLAIS
    • Rousseau et l’érotisme
    • Rousseau et la Culture médiatique actuelle
    • Rousseau et le suicide
    • Rousseau et l’amour de soi
    • Rousseau, Diderot et la musique
    • Rousseau, la pitié comme fondement de la morale
    • Themes et figure de l’éducation nouvelle
    • Voltaire ou Les préjugés oubliés
    • Jean-Jacques ROUSSEAU et l’APOCOLOQUINTOSE
    • Mon Sujet m’entraînant malgré moi
    • Philosophes des Lumières
    • Rousseau et le droit du plus fort
    • J.J. Rousseau – La notion de travail
  • Publications SIAM JJR
    • Les Etudes Jean-Jacques Rousseau
  • Rousseau pour tous
    • Théorie de l’apprentissage chez Jean Jacques Rousseau
    • Jean Jacques Rousseau – Les Rêveries Du Promeneur Solitaire
      • Le fils de Jean-Jacques Rousseau
    • L’UTOPIE DE CLARENS
    • La Fiction du Contrat Social
    • La pensee de Rousseau resonnances contemporaines
    • La scrittura autobiografica e la formazione del soggetto in J.J. Rousseau
    • Le jour où la France est devenue républicaine
    • Rousseau sa philosophie de l’homme naturel:
    • Rousseau, juge de Jean-Jacques
    • De la querelle au scandale : Jean-Jacques Rousseau et les paradoxes de la parrêsia
    • Eloge de la compassion
    • Emile est un enfant riche
  • Son vrai visage
    • 3 clés pour comprendre Rousseau
    • A quelle nation appartient Rousseau ?
    • Au sénat en 1912 : Jean-Jacque Rousseau voué aux gémonies
    • La Chronologie de Rousseau à Montmorency
    • La Musique
    • La Passion
      • Julie ou la Nouvelle Héloïse
      • L’ Amour
      • Passion et raison
    • Le Problème Politique
    • Le temps
    • Lectures pour 2012
    • Les accidents de Jean-Jacques Rousseau
    • Les Chemins de Jean Jacques à la maison des Charmettes
    • Rousseau a 300 ans, toutes ses dents et les faveurs du jour.
    • Rousseau en Bref
    • Voltaire et Rousseau
    • Une empreinte mortuaire – un portrait incisif exécuté par J.A. Houdon

S . I . A . M . – Jean Jacques ROUSSEAU

~ Société Internationale des Amis du Musée – Jean Jacques Rousseau

S . I . A .  M .    –    Jean Jacques ROUSSEAU

Archives de Tag: religion

La religion civile avant et après la révolution !

05 samedi Nov 2016

Posted by Christian DIDIER in A Propos, éducation, Philosophie

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

civil, Ermenonville, Jean-Jacques, Montmorency, religion, Rousseau

"The Idol Overturned." France, portrayed as a beautiful woman with robe of the Bourbon monarchy and armed with a club, appears triumphant over the fallen Louis XVI, while soldiers, members of the National Guard, and ordinary citizens hold the crown of France on high, a gesture suggesting the need for a new monarch. Etching with hand coloring in the original, 1791.

« The Idol Overturned. » France, portrayed as a beautiful woman with robe of the Bourbon monarchy and armed with a club, appears triumphant over the fallen Louis XVI, while soldiers, members of the National Guard, and ordinary citizens hold the crown of France on high, a gesture suggesting the need for a new monarch. Etching with hand coloring in the original, 1791.

par GuGlielmo Forni rosa

Résumé

Quel est le sens de la «religion civile», chez Rousseau et certains de ses disciples? Et quel rapport la religion civile, c’est-à-dire la «religion du citoyen», entretient-elle avec la «religion de l’homme» telle que Rousseau la présente dans la Profession de foi du vicaire savoyard ? Voilà deux des principales questions soulevées par cet article, qui met à jour plusieurs aspects de la pensée de Rousseau et de sa réception (notamment Edgar Quinet, Claude Fauchet). Dans une dernière partie, l’auteur propose une ré exion sur certains enjeux contemporains du christianisme dans des sociétés capitalistes et plaide pour une remise en valeur de la dimension eschatologique présente au cœur de la religion chrétienne.

lire l’article  ( ici) 

 

 

La religion civile avant et après la révolution

16 samedi Mai 2015

Posted by Christian DIDIER in Philosophie

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Abbaye de Chaalis, Anniversaire, assemblée nationale, Bibliothèque, Bibliothèque Voltaire, BNF, capitalisme, Catherine II, citoyen, civile, CNRS, Conseil Général, contrat, Ermitage, Jean Jacques Rousseau, laicite, Lehautparleur.net, Montmorency, religion, Rousseau

jean_jacques-rousseau-vicaire-savoyardLA RELIGION CIVILE AVANT ET APRÈS LA RÉVOLUTION

par GUGLIELMO FORNI ROSA

  1. On peut dire peut-être aujourd’hui qu’on travaille avec des instruments périmés et souvent trop limités d’un point de vue idéologique:

Dans la société contemporaine les religions soutiennent un rôle important pour fixer les identités, et donc pour délimiter les groupes qui agissent dans l’espace public; de ce point de vue le christianisme a exercé une fonction séculière ou directement politique déjà pendant l’époque des Lumières, et ensuite à travers la Révolution française, contribuant à fixer une théorie des droits individuels. Henry Michel a écrit en 1903, à l’occasion d’une commémoration de Quinet: «… la Révolution, loin d’être la négation du christianisme, constitue l’une des « époques » de son développement. La Révolution amène au jour, plus net, plus dégagé, plus visible qu’il ne le fut jamais, le principe même du christianisme, l’esprit de vie qui l’anime, le soutient, le fait durer, malgré l’Église: la liberté ». Lire la suite →

Rousseau à l’Alliance française de Bologne

21 vendredi Nov 2014

Posted by Christian DIDIER in A Propos, Edition, Evènements, Philosophie

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Bologne, colloque, Jean Jacques Rousseau, Jean-Jacques, religion, Rousseau, spiritualité

L’Association SIAM JJR vous informe d’une communication de l’un de ses membres du Conseil d’Administration.

IMG_20141121_0002

IMG_20141121_0001

La religion civile

25 lundi Août 2014

Posted by Christian DIDIER in Philosophie

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Jean Jacques Rousseau, la faute à Voltaire, La mort de Socrate, Montmorency, Nantes, religion, Rousseau

0000.1868.03Converti au catholicisme avant de l’abjurer et de se dire fidèle à la Réforme, le philosophe prôna une foi éclairée et proposa un pacte social fondé sur la bonté naturelle de l’homme, le culte de la liberté et le respect de la « religion civile ».

« Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre », confie Jean-Jacques, l’écrivain, à Rousseau, le philosophe, dès les premières lignes de ses Confessions. Mi-Socrate (« Connais-toi toi-même ») mi-Diogène (« Je cherche un homme »), le philosophe des Lumières préfère être « homme à paradoxes qu’homme à préjugés ».

Né le 28 juin 1712 dans la République calviniste de Genève, cet orphelin de mère vit cependant une enfance idyllique auprès de sa nourrice Jacqueline. Abandonné par son père à 16 ans, il s’enfuit jusqu’à Annecy, où il fait la rencontre d’une veuve catholique, Madame de Warens. Celle qu’il nomme « Maman » sera sa protectrice avant de devenir sa maîtresse. Sur ses conseils, il se convertit à Turin au catholicisme romain et se fait tour à tour laquais, musicien puis secrétaire d’ambassade à Venise, avant d’envisager la prêtrise. Mais il finit par s’installer en 1742 à Paris, où il fréquente les encyclopédistes, de Diderot à d’Alembert, pour lesquels il rédige des articles de musique.

Le meilleur ennemi Voltaire

En 1744, il fait la rencontre de son meilleur ennemi des Lumières, Voltaire, qui le traite « de Judas de la troupe sacrée », car il refuse d’encenser la culture. C’est l’auteur du Candide qui, sous couvert d’anonymat, révélera au public l’abandon par Rousseau des cinq enfants qu’il eut avec sa lingère, Thérèse Levasseur.
Un jour de 1749, allant rendre visite à son ami Diderot, prisonnier au donjon de Vincennes, Rousseau a l’idée de répondre au concours de l’Académie de Dijon. Soutenant que les « progrès » de la civilisation dénaturent l’homme, son Discours sur les sciences et les arts remporte le prix et lui ouvre les portes de la cour. Celui pour qui écrire le met « au supplice » compose coup sur coup le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), la Lettre à d’Alembert sur les spectacles (1758), Julie ou la nouvelle Héloïse (1761), et Du contrat social (1762).
Condamné pour ses idées religieuses, Émile ou de l’éducation (1762) est brûlé, son auteur doit faire l’objet d’une arrestation. Devenu ennemi public, il s’enfuit en Suisse, désireux de redevenir citoyen genevois, titre perdu par sa conversion au catholicisme. Expulsé de Genève, il s’exile en Angleterre auprès de David Hume. « Personne n’a jamais retenu l’attention autant que Rousseau. Voltaire et n’importe qui d’autre sont tout à fait éclipsés par lui », témoigne le philosophe anglais, dans une lettre du 28 décembre 1765. Huit ans durant, Jean-Jacques Rousseau mène pourtant une vie errante, rédigeant divers écrits, dont les Lettres de la montagne (1764), réponse à ses détracteurs.

Complot et Révolution

Mais sa maison lapidée, les pamphlets acharnés finissent par le persuader qu’il est victime d’un complot. Dès 1770, il s’engage à ne plus rien publier de son vivant. Les Confessions (1765-1770, édition posthume 1782-1789) et les Rêveries du promeneur solitaire (1776-1778, posthume 1782) ne paraissent qu’après sa mort, survenue le 2 juillet 1778 à Ermenonville, suite à une apoplexie séreuse.
Une décennie plus tard, les révolutionnaires transfèrent ses cendres au Panthéon, ironie du sort, face à la tombe de Voltaire. La Restauration de 1814 les rendra alors tous deux responsables de la Révolution. Préfigurant la chanson de Gavroche dans les Misérables, les vers satiriques de Béranger cristalliseront ce péché des philosophes : « Si tant de prélats mitrés, successeurs du bon saint Pierre, au paradis sont entrés, par Sodome et par Cythère, des clefs s’ils ont un trousseau, c’est la faute à Rousseau ; s’ils entrent par-derrière, c’est la faute à Voltaire. »

1 La perfectibilité

« Pourquoi l’homme seul est-il sujet à devenir imbécile ? » Benêt paradoxe, l’homme, contrairement à l’animal, pourrait devenir bête. « Tandis que la bête, qui n’a rien acquis et reste toujours avec son instinct, l’homme, reperdant tout ce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir, retombe ainsi plus bas que la bête même ? » Loin d’être parfait, l’homme serait néanmoins perfectible. Or, ce propre de l’homme, « est la source de tous [ses] malheurs », car si elle garantit le développement de ses facultés en puissance, elle ne suffit pas à les réaliser en acte. La perfectibilité augure donc du meilleur comme du pire en l’homme civilisé. Tandis que les Lumières ne jurent que par la reine Raison comme sortie de la barbarie, le philosophe genevois remet en cause « l’état de réflexion [qui] est contre la nature ».

Si la fiction théorique de l’état de nature n’est pas une réalité historique, elle agit telle une norme, permettant de saisir notre degré d’éloignement par rapport à cet « homme sortant des mains de la nature ». Alors que Thomas Hobbes le croque comme un loup pour l’homme (Homo homini lupus), Rousseau le dépeint comme naturellement bon. « Bon », il l’est négativement, en ce qu’il n’est pas méchant. La méchanceté supposant la volonté de faire du mal à son semblable, l’homme à l’état primitif ne peut l’être car, esseulé, il n’a pas besoin d’autrui, si ce n’est pour se reproduire. S’il est asocial, il n’est pas pour autant antisocial. Sentiment naturel qui porte l’homme primitif à veiller à sa propre conservation, « l’amour de soi » n’est pas pour autant un repli narcissique. « Cet amour de soi est bon et utile, et comme il n’a point de rapport nécessaire à autrui. »

Dès lors qu’il ne s’agit plus de se conserver mais bien de se préférer aux autres, il se transforme en « amour-propre », insatiable. Tel un tonneau des Danaïdes, l’amour-propre est percé d’ambivalences : « Orgueil dans les grandes âmes et vanité dans les petites. » Il y aurait donc bien une pensée de l’altérité qui traverse l’égoïsme rousseauiste. Quand l’homme prend l’autre comme menace de son amour de soi, leur relation est biaisée par leurs amours-propres respectifs, qui les rapprochent pour mieux les détruire. Dès lors que l’homme s’intéresse – inter, esse (qu’il entre dans l’être d’autrui) -, il est « transporté » en lui et souffre avec lui.

Cette passion, plus que la raison, demeure au fondement de la morale rousseauiste : de cette pitié, « découlent toutes les vertus sociales », car qu’est-ce en effet que « la générosité, la clémence, l’humanité, sinon la pitié appliquée aux faibles, aux coupables, à l’espèce humaine en général » ? C’est pourquoi il s’agit de (re)trouver l’irréfragable essence de l’homme, avant qu’il ne soit travesti par les habits de la société, car selon le philosophe genevois, « un homme qui médite est un animal dégénéré ». Si Claude-Lévi Strauss reconnaissait en Jean-Jacques le pionnier de l’ethnologie, soyons « dégénérés », méditons Rousseau !

2 La volonté générale

« L’homme est né libre, et partout il est dans les fers. » Comment conserver la liberté naturelle de l’homme dans une société corrompue et corruptrice ? Au lieu de sceller le contrat social par la sécurité (Hobbes) ou par la propriété (Locke), Rousseau signe le pacte social par et dans la liberté. « Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s’unissant à tous, n’obéisse pourtant qu’à lui-même, et restera aussi libre qu’auparavant » : telle est la clé du Contrat social. Pour parachever cette quadrature du cercle, Rousseau distingue la « liberté naturelle » (consistant à faire tout ce que l’on veut dans les seules limites de ses propres forces) de la « liberté civile », bornée par la liberté générale.

« Chacun se donnant à tous ne se donne à personne ; et comme il n’y a pas un associé sur lequel on n’acquière le même droit qu’on lui cède sur soi, on gagne l’équivalent de tout ce qu’on perd, et plus de force pour conserver ce qu’on a. […] Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale ; et nous recevons encore chaque membre comme partie indivisible du tout. » Dit autrement, le pacte est égal pour tous et ne peut engendrer une nouvelle oppression, car chacun se trouve tout à la fois soumis et associé à ce même souverain. Veillant sur l’intérêt commun, la liberté générale ne se confond pourtant pas avec la liberté de tous, qui, axée sur l’intérêt privé, n’est en somme que l’addition de volontés particulières.

Le jeu de Rousseau est donc double : non seulement il tient que la volonté n’est générale que si toutes les voix sont comptées, mais encore qu’elle ne se manifeste pas nécessairement dans l’unanimité, car les volontés particulières d’un individu sont capables de l’éloigner de l’intérêt commun de tous les citoyens. Il est donc parfois nécessaire de contraindre les volontés individuelles en vue de l’intérêt commun, afin de les forcer à être véritablement libres au sein de la liberté civile. En déclarant la souveraineté du peuple inaliénable, Rousseau a subrepticement placé une bombe au cœur du pacte social, que tous les démocrates n’auront de cesse de désamorcer.

Mais le coup d’état du Genevois n’est pas tant la proclamation de la souveraineté populaire comme source de toute légitimé en lieu et place de Dieu ou du roi. Car, depuis le Léviathan (1651) de Hobbes, le pouvoir temporel s’est déjà affranchi du pouvoir spirituel. Cette souveraineté que l’on reconnaît au peuple, Rousseau est le premier à proclamer qu’il appartient au peuple lui-même de l’exercer : la souveraineté ne peut être souveraineté sur le peuple, mais souveraineté du peuple. à rebours de Hobbes et de Locke, le contrat social rousseauiste ne charge pas un tiers de la sauvegarde de la vie, de la liberté, de la propriété, mais tous les citoyens. Si tous les démocrates sont enfants de Rousseau, les rousseauistes sont donc condamnés à commettre un parricide. Alors face à l’impossibilité de sa démocratie radicale, Rousseau est-il « inutile et incertain » ? Si son Contrat social demeure impossible, il permet néanmoins de supporter tous les possibles.

3 La « religion civile »

Si le pacte social est scellé par un contrat passé entre les hommes, et non avec ou par Dieu, la surprise n’est pas feinte, lorsque l’on découvre que Rousseau consacre dans son Contrat social un chapitre entier à la « religion civile », qu’il distingue d’emblée de la « religion naturelle ». La seconde, toute stoïcienne, repose sur trois dogmes : l’existence d’une première cause incausée et immatérielle ; l’intelligence de cette cause qui agit selon des lois ; la croyance en l’immortalité de l’âme. Intrinsèquement intime, « bornée au culte purement intérieur du Dieu suprême », cette « religion naturelle » est néanmoins insuffisante à l’accomplissement de l’homme. « Sitôt que les hommes vivent en société, il leur faut une religion qui les y maintienne. Jamais peuple n’a subsisté ni ne subsistera sans religion et si on ne lui en donnait point, de lui-même il s’en ferait une ou serait bientôt détruit. »

Menace planant sur les nations, la guerre ne peut compter sur le sacrifice des citoyens, sans leur foi en une vie à venir. La croyance en l’immortalité de l’âme conditionne donc la possibilité du sacrifice. Or, les « religions nationales » bénissent le meurtre en cas de guerre de religion, outrepassent les limites de ce qu’autorise la morale, et par conséquent, entrent en contradiction avec la religion naturelle que tout homme porte en son cœur. Pour éviter ce « drame », Rousseau énonce alors les règles d’une « religion civile » : chaque citoyen fera profession de foi civile, « dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité sans lesquels il est impossible d’être bon citoyen ni sujet fidèle. Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l’État quiconque ne les croit pas ; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable ».

L’appel à la rescousse de la religion pour assurer la pérennité politique serait-il l’aveu d’un échec du contrat social ? Si ce protestant récuse le christianisme en tant que religion politique, c’est bien pour en inventer une nouvelle. De fait, la « religion civile » n’est pas la « religion naturelle » plus quelque chose, mais une religion nouvelle, en ce qu’elle porte en son sein la religion naturelle qu’elle temporise par l’injonction de reconnaître « la sainteté du contrat et des lois », qui promeut l’exigence de tolérance entre les religions. Cette « religion civile » sui generis assure non seulement la liberté des citoyens, en ce qu’elle renforce l’attachement à l’état ; mais encore la paix entre les hommes et les nations, en ce qu’elle tempère le fanatisme des individualismes pour déployer une humanité pacifiée.

Le texte

Profession de foi du vicaire savoyard (in Émile ou de l’éducation, livre IV, 1762)

« La mort de Socrate, philosophant tranquillement avec ses amis, est la plus douce qu’on puisse désirer ; celle de Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout son peuple, est la plus horrible qu’on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus, au milieu d’un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. […] Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu. »

Le commentaire

Cet aveu d’un anticlérical naturalisé se trouve en accord avec le paradoxe d’un Rousseau mi-Socrate, mi-Diogène se faisant Jésus. Publiée en 1762, cette Profession de foi du vicaire savoyard n’est autre que le cœur d’émile ou de l’éducation, instruisant les âmes à contre-courant de l’athéisme des Lumières. En comparant les deux dieux de la raison et de la foi, Rousseau livre sa conception toute personnelle d’une religion naturalisée.

D’un côté, Socrate nous enseigne la maîtrise de l’âme, assumant la raison – pour avoir raison – jusqu’à la mort. De l’autre, Jésus sur la croix écartelé, abandonné par ses prochains, nous livre sa foi incommensurable. De la maîtrise de soi par la raison à l’abandon de soi par la foi – ce « don du don » -, des Lumières rationnelles au mystère de Dieu, le cœur de Rousseau balance.

Lui qui se laisse convertir au catholicisme romain à Turin à l’âge de 17 ans, avant de l’abjurer à 42 ans, n’aura de cesse de passer sa foi au crible de sa raison. Ce n’est qu’en 1762, à 50 ans, qu’il avoue être demeuré fidèle à la Réforme, croyant en la bonté de Dieu, en l’immortalité de l’âme et aux châtiments.

Mais en homme des Lumières, Rousseau critique tant les révélations que les miracles : « Ôtez les miracles de l’évangile, et toute la terre est aux pieds de Jésus Christ », prédit-il dans ses Lettres écrites de la montagne (1764). Pour autant, Jean-Jacques ne saurait embrasser aveuglément la raison.

Si les encyclopédistes considèrent la religion du « Pendu » (Jésus Christ, dans la bouche athée de Voltaire) non seulement comme sottise, mais encore comme malheur pour l’humanité et les prêtres comme des « bêtes puantes », Jean-Jacques Rousseau, est, quant à lui, dénoncé comme « le Confesseur intolérable », le « singe ingrat ». Ingrat en ce qu’il aurait trahi le dessein caché de l’Encyclopédie d’extirper le christianisme par les Lumières.

Tandis que le Dieu de Voltaire est horloger, inaccessible et indifférent, celui de Rousseau est sentimental, puisque « le culte essentiel est celui du cœur ». Cette foi éclairée ou ce « christianisme naturalisé », selon l’expression d’Henri Gouhier, Rousseau l’érigera dans ses Lettres de la montagne en « deux règles de foi qui n’en font qu’une, la raison et l’évangile. La seconde sera d’autant plus immuable qu’elle ne se fondera que sur la première ». Jésus détrône ainsi Socrate, car le Christ incarne la religion naturelle. « Dieu n’a-t-il pas tout dit à nos yeux, à notre conscience, à notre jugement ? Qu’est-ce que les hommes nous diront de plus ? »

C’est pourquoi « la pure et simple religion de l’évangile » n’est autre que le « vrai théisme », la religion naturelle en acte. Actée, elle se fera religion civile (lire en p. 57). à la fin de sa vie, Jean-Jacques Rousseau confesse : « La Profession de foi du vicaire savoyard, ouvrage indignement prostitué et profané dans la génération présente […] peut faire un jour révolution parmi les hommes si jamais il y renaît du bon sens et de la bonne foi. » à ceux qui ont cette foi de (re)trouver le bon sens.

Pour aller plus loin

■ Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), Julie ou la nouvelle Héloïse (1761), Du contrat social (1762), Émile ou de l’éducation (1762), Confessions (1765-1770) et Les Rêveries du promeneur solitaire (1776).
■ Paul Audi, Rousseau, une philosophie de l’âme (Verdier, 2008).
■ Jean Starobinski, Jean-Jacques Rousseau, la transparence et l’obstacle (Gallimard, 1976).
■ Rémy Hebding, Jean-Jacques Rousseau, les Lumières grâce à Dieu (Punctum, 2005).

Accueil en cliquant sur l’image

La Société SIAM JJR est affiliée à la Fédération Française des Sociétés d'Amis de Musées

Entrez votre adresse e-mail pour souscrire à ce blog et recevoir les notifications des nouveaux articles par email.

Rejoignez les 133 autres abonnés

Pour suivre nos actualités, abonnez vous en cliquant sur le symbole

Avantage Adhérents

Vous êtes adhérents à la SIAM, vous bénéficiez : - d'une réduction de 20 % sur le prix public ( port dû) chez l'un de nos partenaires ":Les Editions Gallimard" Vos commandes sur siamjjr@gmail.com - d'une réduction de 30 % sur les éditions de la SIAM JJR - de l'entrée du Musée à 1 €;

Traduction – Translation

Une sélection littéraire

Archives

Catégories

Musée de Montmorency

Musée JJ Rousseau de Môtiers

© Musée Rousseau Môtiers / Agence Martienne

Maison de Rousseau et de la littérature

Société Jean-Jacques Rousseau

Rousseau en ligne

https://jjrousseau.net/le-musee/
L'ancien Musée

Articles récents

  • « Rousseau a nourri toutes les révolutions » janvier 29, 2023
  • Eduquer et gouverner mai 9, 2022
  • Exposition « Jean-Jacques Rousseau. Portraits d’une icône universelle » mars 24, 2022
  • L’auteur du « Contrat social » et des « Confessions » est plus actuel que jamais. mars 17, 2022
  • Le patrimoine culturel de l’Ukraine – Episode #1 mars 5, 2022

© 2018 SIAM JJR , tous droits réservés.

Espace adhérents

La SIAM JJR est affiliée à la Fédération des Sociétés d’Amis de Musées
Son objet : Favoriser toute entreprise visant à développer le musée Jean Jacques Rousseau à Montmorency et à mieux faire connaitre l’oeuvre du philosophe.
Vous êtes adhérents à la SIAM JJR,
Espace adhérents

Propulsé par WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné∙e
    • S . I . A . M . - Jean Jacques ROUSSEAU
    • Rejoignez 133 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • S . I . A . M . - Jean Jacques ROUSSEAU
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…
 

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.